Actualités sur la condition féminine
Malgré sa défaite, la candidate démocrate Kamala Harris aura « laissé sa marque dans le plus dur des plafonds de verre », estime la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui s’inquiète pour l’avenir du droit des femmes après l’élection du président désigné Donald Trump.
« Le résultat des élections américaines n’est pas celui que plusieurs d’entre nous auraient espéré. Je félicite Kamala Harris pour sa campagne. L’Histoire se souviendra d’elle comme l’une des femmes ayant laissé sa marque dans le plus dur des plafonds de verre », a fait valoir l’élue municipale dans une déclaration transmise sur le réseau social X, mercredi.
Elle ajoute que « les prochaines années s’annoncent remplies de défis », mais surtout que « les droits des femmes ne sont jamais garantis ».
« Nous devons rester vigilantes durant toute notre vie. Continuons de défendre nos droits chèrement acquis, de dénoncer les injustices et d’être solidaires les uns avec les autres », a persisté la mairesse de la métropole.
Si la question du harcèlement et des violences sexuelles à l’encontre des femmes fait l’objet d’une plus grande attention médiatique, depuis quelques années, un coup de sonde réalisé par l’organisation Reporters sans frontières (RSF) indique que les journalistes de sexe féminin qui dénoncent ces situations en deviennent souvent victimes à leur tour, entre autres conséquences.
Après la publication de deux autres rapports sur cette situation, RSF dénonce, dans cette nouvelle enquête, que « oui, les enquêtes sur les droits des femmes et les violences de genre sont plus légitimées et visibles, et ce, à l’international ». Mais que les travailleurs de l’information sont aussi plus souvent ciblés par une « violente répression ».
Pour faire la lumière sur ce phénomène, RSF a interrogé 113 journalistes provenant de 112 pays; le tiers des répondants venaient d’Afrique, environ le cinquième provenaient d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord, alors que le reste était originaire de l’Océanie.
Dans le but de rendre les soins de santé plus équitables et accessibles aux femmes, la Fondation Pharmaprix pour la santé des femme est heureuse d’annoncer les bénéficiaires de son programme de dons communautaires 2024. Au Québec, six organismes recevront jusqu’à 100 000 $ en dons pour leur permettre de poursuivre leurs précieux efforts, améliorant ainsi l’état des soins de santé pour les femmes dans leurs communautés.
Au cours des 12 prochains mois, le programme financera des initiatives critiques dans différents domaines comme la santé mentale des femmes, la santé sexuelle, la violence basée sur le genre et l’équité en matière de produits menstruels.
« La santé d’une communauté est tributaire de la santé des femmes qui y vivent. En investissant dans la santé des femmes, nous investissons du même coup dans un pays en meilleure santé », déclare Paulette Minard, directrice, Investissement communautaire à la Fondation Pharmaprix pour la santé des femmes.
SURCHARGE MENTALE CHEZ LES AGRICULTRICES DU QUÉBEC: IL Y A URGENCE D'AGIR !
Alors que les femmes représentent 27 % des propriétaires ou copropriétaires des entreprises agricoles du Québec, une étude réalisée par Léger pour le compte de la Fédération des Agricultrices du Québec (AQ) révèle que 90 % des agricultrices interrogées affirment vivre avec une charge mentale élevée ou très élevée. Les femmes ont besoin d'aide! C'est avec ce constat en toile de fond que les Agricultrices du Québec prennent la parole et lancent leur programmation 2024-25 afin d'améliorer la condition féminine agricole : tellementplus.ca
L'étude de Léger a clairement démontré que les principales sources de stress qui sont à l'origine de la surcharge mentale pour 90 % des femmes interrogées demeurent la gestion des tâches multiples, la pression pour la productivité, les problèmes financiers, les responsabilités familiales et les conditions climatiques. « Les résultats du sondage confirment ce que nos membres nous répètent depuis plusieurs années. La situation est préoccupante et nous concerne tous et toutes, considérant le rôle fondamental et structurant que les femmes jouent dans le secteur de l'agriculture au Québec », affirme madame Valérie Fortier, présidente des Agricultrices du Québec.
VIOLENCE CONJUGALE - UNE PLATEFORME DE RÉFÉRENCE SUR LE CONTRÔLE COERCITIF VOIT LE JOUR
Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale dévoile une nouvelle plateforme web qui vise à vulgariser auprès du grand public et de professionnel.le.s la notion de contrôle coercitif, alors même que celui-ci pourrait devenir une infraction criminelle sous peu.
« Parler de contrôle coercitif permet de nombreuses prises de conscience, notamment vis-à-vis de formes plus subtiles de violence, autant chez les victimes que chez les proches et les professionnel.le.s qui les entourent. Mieux connaître le contrôle coercitif et le risque qu’il représente, c’est se donner les moyens, collectivement, d’agir face à la violence conjugale bien plus tôt dans la trajectoire des victimes, et bien avant que le pire arrive. » explique Annick Brazeau, présidente du Regroupement.
JOURNÉE INTERNATIONALE DU DROIT À L'AVORTEMENT
SOS Grossesse Québec et SOS Grossesse Estrie vous invitent à vous mobiliser pour la Journée internationale du droit à l’avortement le 28 septembre 2024 à la Place de l’Université du Québec.
La lutte pour le droit à l’avortement est un enjeu crucial pour tous.tes et est sans cesse menacée par des tentatives de le restreindre à travers des projets de loi conservateurs ainsi que par des groupes anti-choix qui véhiculent des idées fausses et dangereuses au sujet de l’avortement.
L’avortement est au cœur des droits reproductifs et de la liberté de choix pour les personnes pouvant devenir enceintes. Il implique des acteurs majeurs qui peuvent faire une différence pour la protection et l’avancement de cette cause : personnel médical, travailleurs‧ses du réseau de la santé et des services sociaux, député‧es, élu‧es, et bien d'autres encore. Chacun·e a un rôle à jouer pour défendre et promouvoir ces droits essentiels.
UNE MARCHE PACIFIQUE CE VENDREDI POUR DÉNONCER LES VIOLENCES SEXUELLES
MANIFESTATION. Coude à coude, brisons le silence ensemble. Voilà le thème de la Journée d’action contre les violences sexuelles faites aux femmes, le 20 septembre, organisée par le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS). Dans la région, les organismes venant en aide aux femmes souligneront cette journée par une marche pacifique qui prendra son départ à 18 h au marché public de Granby.
La Coalition des groupes de femmes de la Haute-Yamaska et de Brome-Missisquoi invite la population à prendre part à cette marche afin d’illustrer la mobilisation régionale pour un monde sans violence. L’activité débutera par un atelier permettant aux participants et participantes de créer leurs propres pancartes personnalisées. Un discours sera prononcé avant le départ de la marche.
Pour clore la soirée, une artiste surprise présentera un spectacle aux personnes présentes. À noter qu’un drone survolera les marcheuses et marcheurs dans le but de réaliser une vidéo de l’événement.
QUE D'ENJEUX NÉGLIGÉS PAR LE CONSEIL DU STATUT DE LA FEMME
Le Conseil du statut de la femme est l’organisme gouvernemental d’étude et de consultation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Or, bien que ce soit sur la base du sexe qu’a été reconnu le droit des femmes à l’égalité, ici et dans le monde, il est troublant de constater que le Conseil est silencieux sur les défis liés à l’identité de genre.
Ainsi, par exemple, le Conseil ne s’est jamais prononcé sur l’impact de l’inclusion des personnes trans dans les espaces traditionnellement réservés aux femmes sur leur sécurité (ex. : toilettes, vestiaires, refuges, prisons) ou dans les domaines visant l’équité (par ex. : santé, sport féminin, matière d’emploi). Il n’a déposé aucun avis à l’égard des changements législatifs permettant d’amalgamer le sexe et le genre dans les statistiques et les documents d’identification officiels. Aucune dénonciation, non plus, de l’émergence du vocabulaire niant la réalité biologique des femmes (par ex. : personne avec un vagin, qui menstrue ou qui allaite).
AVANT LE DÉFILÉ DE LA FIERTÉ, UNE MARCHE POUR LES LESBIENNES ET LES TRANS
À Calgary, plus d'une centaine de personnes sont venues marcher pour les femmes lesbiennes et les personnes transgenres.
La Dyke and Trans March se déroule en marge du défilé la Fierté, depuis quelques années. La co-organisatrice, Jill Thompson, explique que cette marche part d’une volonté de créer un espace pour revendiquer des droits dans un évènement de plus en plus axé sur la célébration.
La communauté Dyke et trans ont eu a eu de nombreuses conversations sur le fait qu'elles sont toujours les plus marginalisées de notre communauté et qu'elles se battent toujours pour obtenir le plus de droits, déclare Jill Thompson.
DE LA VIOLENCE AU PARLEMENT
Alors qu’on se prépare pour la rentrée parlementaire, revenons sur un incident estival qui illustre, peut-être mieux que tout, comment la culture politique de la Chambre des communes s’est profondément dégradée ces dernières années.
Le 31 juillet dernier, une femme venue témoigner au Comité permanent de la condition féminine de son expérience de survivante de violence conjugale a quitté la séance en pleurs. Pourquoi le départ subit ? C’est qu’après une courte période de témoignages, où deux autres femmes ont aussi été entendues, une députée libérale, Anita Vandenbeld, appuyée par une collègue néodémocrate, Leah Gazan, a fait adopter une motion afin d’ajourner la discussion sur la violence conjugale, et de revenir à un autre sujet à l’ordre du jour, soit la question de l’avortement.
« TOUCHER MON FAUTEUIL ROULANT, C'EST TOUCHER MON CORPS! »
Enjamber un fauteuil roulant comme s'il était vide, saisir un non-voyant par le bras pour lui faire traverser la rue sans même lui avoir demandé ce qu’il souhaite, ce sont des exemples parmi d'autres de comportements intrusifs auxquels bien des personnes handicapées sont confrontées.
Comme elle le fait chaque semaine, Anaïs Sabourin se rend à l’épicerie pour faire quelques achats. Cette étudiante en journalisme, qui a été stagiaire à Radio-Canada, se déplace en fauteuil roulant en compagnie de sa chienne d’assistance Mika.
Pour la réalisation de ce reportage, elle s’y est rendue munie d’un micro. Elle souhaite braquer les projecteurs sur les comportements intrusifs auxquels les personnes en situation de handicap sont régulièrement confrontées. Et à l’épicerie, ce jour-là, cela se produit à peine cinq minutes après son arrivée.
MELINDA GRENCH GATES ANNONCE VERSER UN MILLIARD DE DOLLARS POUR LES DROITS DES FEMMES
Melinda French Gates, l’ex-épouse du cofondateur de Microsoft Bill Gates, a annoncé mardi qu’elle verserait un milliard de dollars aux personnes et organisations œuvrant pour la cause des femmes.
L’annonce intervient au moment où militants et élus de gauche aux États-Unis dénoncent un recul des droits des femmes dans le pays, notamment face aux multiplications des interdictions de l’avortement dans différents États.
« En près de 20 ans comme militante pour les femmes et les jeunes filles, j’ai appris qu’il y aura toujours des gens pour dire que ce n’est pas le bon moment de parler d’égalité des genres », a déclaré la philanthrope dans une tribune du New York Times.
« C’est frustrant et c’est une vision de court terme », ajoute-t-elle.
UN ÉVÈNEMENT QUI « MARQUE L'HISTOIRE DES FEMMES AUTOCHTONES »
Il y a plusieurs décennies, un groupe de femmes qui avaient perdu leur statut d’autochtone se sont mobilisées pour le retrouver. C’est cette mobilisation qui a mené à la création de FAQ en 1974. L’organisation est donc basée sur la défense des droits des femmes autochtones.
« De grands enjeux ont surgi au cours des 50 ans, notamment sur l’asservissement forcé, la reconnaissance du racisme systémique et les femmes disparues et assassinées », déclare Mme Étienne.
Le grand sommet, qui aura lieu du lundi 13 mai au jeudi 16 mai à l’Hôtel Hilton Québec, célébrera les 50 ans de FAQ, ses anciennes présidentes et toutes les personnes qui ont contribué à aider l’organisme.
VIOLENCE CONJUGALE: QU'EST-CE QU'UNE CELLULE D'INTERVENTION RAPIDE?
À Montréal, une moyenne de 10 femmes par semaine sont victimes d'étranglement dans un contexte de violence conjugale. Le gouvernement du Québec versera notamment 9,7 millions de dollars sur quatre ans pour soutenir neuf organismes coordonnant des cellules d'intervention rapide.
La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, en a fait l'annonce mardi.
Celles-ci permettront d'assurer le maintien et le développement de filets de sécurité pouvant prévenir les féminicides liées à la violence conjugale.
LE CONSEIL DU STATUT DE LA FEMME EXHORTE QUÉBEC À REVOIR SA RÉFORME DU DROIT CONJUGAL
Même si elle « présente des avancées », la réforme projetée du droit conjugal ne va pas assez loin pour protéger les femmes dans les couples en union libre, déplore le Conseil du statut de la femme (CSF) dans un mémoire qui exhorte Québec à « ne pas rater [son] occasion ».
Déposé mercredi dans le cadre des consultations particulières sur le projet de loi 56 « portant sur la réforme du droit de la famille et instituant le régime d’union parentale », le document d’une vingtaine de pages lance un avertissement au ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette : si elle ne change pas, sa proposition législative maintiendra un régime à deux vitesses servant davantage les personnes unies civilement ou par le mariage que les conjoints de fait.
43 M $ POUR MIEUX ACCOMPAGNER LES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUALE
Le gouvernement Legault va investir près de 43 millions de dollars au cours des quatre prochaines années pour mieux accompagner les victimes de violence sexuelle et de violence conjugale. Malgré le manque de places dans les maisons d’hébergement, Québec assure « qu’aucune femme ne sera laissée sur le carreau ».
La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a annoncé mardi un bouquet de nouvelles mesures destinées à bonifier la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) est responsable de redistribuer les fonds. Quelque 18 millions serviront à soutenir la mise sur pied d’initiatives par les organismes communautaires qui viennent en aide aux victimes et aux auteurs de violence sexuelle ou conjugale.
3 FEMMES QUI SE SONT SORTIES DE L'ITINÉRANCE TÉMOIGNENT : «TOUT LE MONDE A LE DROIT D'AVOIR UN TOIT»
Elles se sont toutes les trois sorties de la rue, mais elles savent que la rue n’est jamais loin. Alors qu’un refuge pour personnes en situation d’itinérance menace de fermer à Québec faute de financement, Sonia, Cassandra et Marie-Soleil racontent leur histoire.
Pour Sonia, le Répit Basse-Ville, c’est plus qu’un organisme. C’est sa famille. Plus tôt cette semaine, les deux ressources d’hébergement du quartier Saint-Roch ont annoncé qu’elles devaient fermer leurs portes de manière temporaire.
L’annonce de la fermeture a créé une onde de choc, affirme Sonia, qui s’implique au refuge avec sa fille, Cassandra. Toutes deux ont connu l’itinérance. Dimanche, alors qu’elle travaillait au refuge, des bénéficiaires pensaient au suicide, assure la femme de 49 ans.
UNE «UNION PARENTALE» DÉSAVENTAGEUSE POUR LES FEMMES, DÉPLORENT DES ORGANISMES
La réforme du droit conjugal de Simon Jolin-Barrette a pour but de rééquilibrer les relations entre personnes mariées et non mariées, mais elle pourrait créer un déséquilibre à l’intérieur même des couples en union libre, craignent des organismes de défense des droits des femmes.
Le noeud du problème réside, selon eux, dans le choix d’exclure les REER et les fonds de pension du patrimoine commun que formeront les futurs couples en « union parentale ». « C’est sûr que ça va entraîner certaines injustices », affirme la présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), Sylvie St-Amand, quelques jours après le dépôt par le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, du deuxième pan de sa réforme du droit de la famille.
PROJETS DES MAISONS D'HÉBERGEMENT À L'ARRÊT - UN DÉNOUEMENT DES PROJETS AU CAS PAR CAS, SUR FOND DE CRISE
Suite à la grande couverture médiatique entourant les enjeux des projets de construction de maisons d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, les associations de maisons considèrent avoir été entendues par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. En reconnaissant que les maisons d’hébergement ne sont pas du logement social et nécessitent à ce titre des ajustements, une sortie de crise se dessine à court terme.
DURANCEAU BLOQUE LA CONSTRUCTION DE MAISONS POUR AIDER LES FEMMES VIOLENTÉES
Le gouvernement de la CAQ a mis sur la glace la construction des maisons promises pour aider les femmes violentées, jugées trop chères par la ministre de l’Habitation. Des regroupements d’aide lancent un poignant cri du cœur pour une reprise des travaux.
Le gouvernement Legault s’était engagé à construire ces maisons en 2021 à la suite d’une vague de féminicides et de l'augmentation fulgurante de dossiers en violence conjugale.
Or, la ministre France-Hélène Duranceau trouve aujourd’hui qu’il en coûte trop cher et a demandé l’arrêt des chantiers.
JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES: SE TOURNER COLLECTIVEMENT VERS L'AVENIR
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est l’occasion de prendre un temps d’arrêt pour réfléchir collectivement aux luttes féministes passées, présentes et futures.
Cette année, plus que jamais, c’est une occasion de revendiquer nos droits, ici, au Québec, comme femmes, mères, amies, conjointes, proches aidantes et travailleuses.
À l’automne dernier, par les jours de grand froid, le Québec entier l’a vu sur les lignes de piquetage. Les femmes sont sorties ensemble avec leurs pancartes: le jour, le soir et la nuit. Elles ont scandé et manifesté leur besoin de respect et d’être enfin reconnues.
UNE INITIATIVE INSPIRANTE POUR REVALORISER LE RÔLE DES FEMMES DES PREMIÈRES NATIONS
Un soutien financier de 150 000 $ a été offert pour la réalisation du projet Mamo-Weriwin – Agir, ensemble, qui vise à répondre à divers besoins des femmes et des filles autochtones de la communauté Atikamekw de Manawan en renforçant leur sécurité économique, leur bien-être, leur autonomie et en les renseignant sur leurs droits. Cette annonce a été faite par la députée de la circonscription de Berthier, Caroline Proulx, au nom de la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron.
Pour ce faire, des formations professionnalisantes, des ateliers de cuisine traditionnelle et des ateliers juridiques leur seront entre autres proposés. Le projet vise également à promouvoir la transmission de la culture et des savoirs traditionnels autochtones.
ACTION DE VISIBILITÉ : UN TROISIÈME FÉMINICIDE EN 2024
Lorraine Marsolais a été tuée par son conjoint le 12 février dernier à L’Épiphanie. L’action, qui a réuni plusieurs militantes au coin des rues St-Vallier et Marie-de-l’Incarnation sur l’heure du midi, visait à briser le silence, exprimer notre colère, visibiliser les féminicides et exiger du gouvernement de faire de la lutte aux violences faites aux femmes et aux enfants une priorité.
Les meurtres des femmes et des enfants par un proche comme, cette fois-ci, par un conjoint, font partie d’un continuum de violences conjugales normalisées et banalisées. Ces violences sont le fruit d’un rapport de domination des hommes sur les femmes que la société tolère et banalise.
LA PRÉSENCE DE MODÈLES EST IMPORTANTE POUR FAVORISER LA PLACE DES FEMMES EN SCIENCES
Si les femmes sont de plus en plus présentes sur les bancs d’école dans les domaines scientifiques, plusieurs mesures doivent toujours être mises en place pour assurer leur place sur le marché du travail et dans le secteur de la recherche. La représentation de davantage de modèles féminins fait partie des pistes de solution, selon une professeure.
Selon Statistique Canada, en 2016, 34 % des titulaires d’un baccalauréat en sciences, technologies, génie et mathématiques et sciences informatiques étaient des femmes, et elles représentaient 23 % des travailleurs en sciences et technologie
UN NOUVEAU RAPPORT MONTRE QUE LE FÉMINISME PEUT ÊTRE UN OUTIL PUISSANT DANS LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
D’ici à 2050, le changement climatique risque de plonger jusqu’à 158 millions de femmes et de filles de plus dans la pauvreté et 236 millions de plus dans l’insécurité alimentaire. La crise climatique contribue à intensifier les conflits et les migrations, ainsi qu’une rhétorique politique discriminatoire et antidroit ciblant les femmes, les réfugiés et d’autres groupes vulnérables.
Ces tendances difficiles – et les moyens permettant de les inverser – sont présentées dans un nouveau rapport d’ONU Femmes intitulé « Feminist climate justice: A framework for action » (La justice climatique féministe : un cadre d’action).
FÉMINICIDE PRÉSUMÉ À POINTE-AUX-TREMBLES : « LA VIOLENCE CONJUGALE, ÇA NE COMMENCE PAS PAR 20 COUPS DE COUTEAU »
« Choc », « tristesse », « colère ». Les témoignages émouvants se sont succédé mardi à Pointe-aux-Trembles, où quelques dizaines de personnes s’étaient réunies pour un hommage devant l’appartement où Narjess Ben Yedder, 32 ans, a été tuée vendredi dernier.
« Je ressens énormément de tristesse aujourd’hui, a confié Nathalie Gionet, intervenante au Centre des femmes de Montréal-Est/Pointe-aux-Trembles. De la violence conjugale, on en voit régulièrement. C’est encore très tabou de dénoncer. Malheureusement, ce sont souvent les victimes qui se sentent coupables, pas les abuseurs. »
DROIT À L'AVORTEMENT : QUÉBBEC FINANCE QUATRE ORGANISMES PRO-CHOIX
Déterminé à protéger le droit à l'avortement, le gouvernement du Québec octroie 1,4 million de dollars à des organismes pro-choix. Les organismes visés par l'aide financière sont SOS Grossesse, SOS Grossesse Estrie, Grossesse-Secours inc. et la Fédération du Québec pour le planning des naissances.
L'aide financière doit permettre, entre autres, de renforcer la sensibilisation et d'offrir de l’information neutre et véridique, fondée sur des données probantes, en matière de grossesse non planifiée ou de prévention des grossesses non désirées, ainsi que de soutenir les personnes faisant face à une grossesse non planifiée.
DÉCOUVRIR LE CALACS, UN ORGANISME FRANCOPHONE CRÉÉ PAR ET POUR LES FEMMES
Une étude menée en 2022 au Québec révèle que la population féminine en études postsecondaires est le deuxième groupe d’âge le plus touché par les agressions sexuelles. Tandis que ces chiffres ne cessent de croître, le sentiment d’oppression ressenti par les francophones de la région d’Ottawa est également en expansion. La Rotonde a pu s’entretenir avec Gabrielle Pelletier, coordinatrice communautaire du Centre francophone d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), un organisme féministe francophone opéré par et pour les femmes d’Ottawa inauguré en 1996.
LA LUTTE DU FRONT COMMUN EST-ELLE UN COMBAT FÉMINISTE ?
À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, en mars dernier, des militantes du Front commun s’étaient déjà réunies devant le Secrétariat du Conseil du trésor afin d’exprimer leur mécontentement quant à l’offre initiale du gouvernement de François Legault. Celui-ci prévoyait alors une inflation de 16,6% sur cinq ans, mais n’offrait qu’une bonification salariale de 9% sur la même période. Ainsi, le Front commun, qui compte une majorité importante de femmes, a choisi de se battre contre l’appauvrissement inévitable qu’aurait impliqué l’acceptation d’une telle offre.
En discutant avec des membres de ma famille durant le temps des Fêtes, qui travaillent eux·elles-mêmes dans le secteur public, j’ai eu cette même réalisation : les femmes non seulement recevaient un traitement moins favorable que les hommes, mais étaient spécifiquement les cibles d’une marginalisation consciente au sein de la fonction publique.
Les 47 signataires/membres de la Campagne québécoise pour la régularisation et la justice migrante lancent une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation au sujet des réalités que vivent les personnes migrantes et immigrantes. Car celles-ci sont privées d’une voix collective et leurs droits sont bafoués. Ces injustices s’accompagnent d’une montée alarmante des discours antimigrants. C’est pourquoi nous appelons à manifester ce samedi 2 novembre 13 h, à Montréal, dans le cadre d’une semaine d’actions pour la régularisation et la justice migrante du 2 au 9 novembre.
Les personnes migrantes pénalisées. Elles ne sont pas responsables de leur perte de statut ni du recours accru aux permis temporaires de travail ou d’études après la pandémie. Pourtant, ce sont surtout elles qui sont aujourd’hui pénalisées, non les entreprises qui les exploitent et les abusent, ni celles et ceux qui leur louent des taudis ou les harcèlent, en profitant de leur position de vulnérabilité.
Chaque femme devrait être libre de prendre les décisions concernant son propre corps. Chaque femme au Canada devrait avoir accès aux soins de santé dont elle a besoin.
Aujourd’hui, cependant, on s’inquiète du fait que certains organismes de bienfaisance enregistrés qui offrent des services de santé reproductive, y compris des consultations sur les options de grossesse, et qui reçoivent un soutien fédéral en vertu du régime fiscal, fassent parfois de la désinformation. En effet, certaines de ces organisations se présentent comme offrant des services neutres et complets d’aide à la grossesse, alors que ce sont plutôt des organisations anti-choix qui éloignent les femmes des soins de santé reproductive qu’elles désirent. En dissimulant la véritable nature de leurs services, ces organisations, aussi appelées centres de crise de grossesse, limitent les droits de femmes enceintes vulnérables de choisir les soins de santé reproductive qui conviennent à leurs besoins et à leur situation.
DES FEMMES QUITTENT LA POLITIQUE AYANT L'IMPRESSION D'AVOIR ÉTÉ DES "PLANTES VERTES"
Les femmes quittent volontairement la politique non pas à cause du sexisme, des doubles standards ou de la conciliation travail-famille, mais parce qu’elles se sentent sous-utilisées.
Voilà la conclusion d’Alexandre Dumas, historien et auteur de l’étude Pourquoi les femmes quittent-elles la politique? commandée par le comité des femmes du Cercle des ex-parlementaires de l’Assemblée nationale après la vague de départs de 2022.
Ce qui ressort de ses entrevues avec 21 anciennes élues, c’est qu’elles ont eu l’impression de jouer la «plante verte», explique-t-il en entretien au Parlement, reprenant la célèbre expression de l’ex-députée caquiste devenue conservatrice, Claire Samson.
Selon M. Dumas, Claire Samson — qui était outrée de devoir poser des questions scriptées d’avance en commission parlementaire — «illustre parfaitement la frustration suscitée par le sentiment de jouer un rôle d’apparat».
POUR QUE LES FEMMES AUTOCHTONES SE RÉAPPROPRIENT LEUR LEADERSHIP
La lutte pour les droits des femmes et des filles autochtones est une cause chère à Marjolaine Étienne, Innue et présidente de Femmes autochtones du Québec. Selon elle, le leadership des femmes autochtones passe par une meilleure reconnaissance de leurs droits.
Innue originaire de Mashteuiatsh, Marjolaine Étienne est présidente de Femmes autochtones du Québec (FAQ) depuis 2021. Après une carrière dans l’intervention communautaire, puis en politique, elle a été sélectionnée par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme pour participer à une formation sur les droits de la personne pour les peuples autochtones en 2018. Elle a ensuite été choisie par António Guterres, secrétaire général des Nations unies, pour représenter les peuples autochtones du Canada et conseiller M. Guterres sur le Fonds de contributions volontaires pour les peuples autochtones.
LES SOINS FAITS AUX FEMMES RAPPORTENT MOINS AUX MÉDECINS
Les médecins sont payés moins cher pour des actes réalisés auprès de femmes que pour des soins similaires faits auprès d’hommes, selon une étude de l’Association des obstétriciens et gynécologues de Québec (AOGQ). Celle-ci demande des changements dans les tarifs pour notamment assurer une meilleure couverture médicale pour les femmes.
L’étude, réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour le compte de l’AOGQ, fait état d’étonnantes disparités, selon le président de l’Association, le Dr Dominique Tremblay.
On y apprend ainsi qu’une biopsie réalisée sur un sein rapporte 16,20 $ au médecin, mais qu’une biopsie cutanée faite n’importe où sur le corps rapporte 32,60 $. Une curiethérapie, un traitement contre le cancer, rapporte 262,60 $ si elle faite sur la prostate, 167,50 $ sur le pénis, mais 82,70 $ sur la paroi vaginale ou l’utérus.
«PARTOUT, TOUTJOURS, LIBRES D'ÊTRE FEMMES»
«Partout, toujours, libres d’être femmes», ont scandé une centaine de femmes et quelques hommes réunis jeudi soir près du parc Jacques Cartier, sur la rive gatinoise, pour prendre part à la 46e marche La rue, la nuit, les femmes sans peur.
Cette marche annuelle se veut une façon de dénoncer la violence faite aux femmes et de mettre de l’avant leurs droits de se sentir en sécurité partout, tout le temps.
«Notre marche s’inscrit dans la journée contre les violences sexuelles faites aux femmes», explique Émilie Grenon, intervenante communautaire au CALACS de l’Outaouais. «Cette année, la thématique est ‘Cultivons la culture du consentement’ pour se donner une vision de ce qu’on désire, ce qu’on souhaite, pour se sentir en sécurité. On reprend souvent les mêmes thématiques pour faire avancer la cause de la violence faite aux femmes un peu chaque année. Si les violences faites aux femmes diminuent, c’est toute la société qui ressort gagnante.»
LA STRATÉGIE QUÉBÉCOISE EN HABITATION EN EST UNE QUI OUBLIE LES BESOINS DES FEMMES !
Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ) est extrêmement déçu par la Stratégie québécoise en habitation présentée en catimini le 22 août dernier par la ministre responsable de l’habitation France-Élaine Duranceau. Attendue depuis plus d’un an, cette stratégie échoue à présenter des mesures qui contribueraient à résoudre de manière systémique cette crise du logement qui touche particulièrement les femmes à travers le Québec.
« Alors que le cabinet de la ministre responsable de l’Habitation promettait, à l’occasion d’une rencontre en octobre dernier, que la nouvelle Stratégie prendrait en considération les besoins spécifiques des femmes, le gouvernement écarte de la main les solutions proposées qui y répondraient réellement », déplore Audrey Gosselin Pellerin, du RTRGFQ.
« L’intégration d’une analyse différenciée selon les sexes intersectionnelle (ADS+) lui aurait permis d’éviter cet angle mort », ajoute-elle.
LE GOUVERNEMENT DU CANADA ANNONCE DU FINANCEMENT POUR PRÉVENIR ET CONTRER LA VIOLENCE FONDÉE SUR LE SEXE À MONTRÉAL
La violence fondée sur le sexe (VFS) engendre des coûts considérables pour les femmes, les personnes de diverses identités de genre et les collectivités à travers le Canada. Comprendre la violence fondée sur le sexe est une étape cruciale pour prévenir les conséquences négatives à long terme sur la santé, la société et l’économie.
Aujourd’hui, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, et député de Laurier—Sainte-Marie, au nom de l’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, a annoncé une contribution financière pouvant atteindre 2,3 millions de dollars à six organismes établis à Montréal pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
Ce financement aidera les organismes à mieux comprendre, prévenir et traiter les causes profondes et les formes systémiques de la violence fondée sur le sexe. Le soutien apporté à ces organismes leur permettra d’élargir la portée et l’efficacité de leurs efforts et constituera un pas de plus vers un Montréal, un Québec et un Canada sans violence.
LA CONFÉRENCE SUR LA CONDIRION FÉMININE PERMET DE NOUER DES LIENS ET D'EXPLORER LA MANIÈRE DONT LES FEMMES SYNDIQUÉES PEUVENT LUTTER - ET GAGNER - POUR L'ÉQUITÉ
Quelque 400 femmes se sont réunies au Centre familial d’éducation d’Unifor à Port Elgin, en Ontario, pour une conférence de trois jours riche en oratrices et en séances informatives, émouvantes et inspirantes.
Ce centre est lui-même une plaque tournante pour le renforcement du pouvoir d’action des femmes et la directrice du Service de la condition féminine d’Unifor, Tracey Ramsey, a décrit comment son expérience lors d’une conférence sur la condition féminine l’a amenée à briguer un poste de députée fédérale - qu’elle a d'ailleurs remporté - et à assumer son rôle actuel au sein du syndicat, où elle s’efforce d’aider d’autres consœurs à réaliser leur potentiel.
VIOLENCE CONJUGALE: LE CONTRÔLE COERCITIF EN VOIE D'ÊTRE ILLÉGAL AU CANADA
Le «contrôle coercitif», défini comme tout acte physique ou psychologique ayant pour but de contrôler son ou sa partenaire dans un contexte de violence conjugale, est en voie d’être criminalisé par les parlementaires à Ottawa.
Un projet de loi du NPD visant à criminaliser ce type de comportement a été adopté à la troisième lecture par l’ensemble des partis sans un seul député dissident mercredi après-midi. Le projet de loi C-322 doit se rendre au Sénat, après quoi il devrait revenir en Chambre pour une dernière ronde avant de terminer son chemin au Sénat de nouveau.
.Le chef du NPD, Jagmeet Singh, souhaite que le tout se produise avant la fin des travaux, qui pourrait avoir lieu au milieu de la semaine prochaine.
«C’est notre espoir que ce projet soit adopté avant la fin de la session. On veut avoir ces protections aussitôt que possible parce que c’est une protection [...] qui peut sauver des vies», a déclaré M. Singh avant la période des questions mercredi.
UN NOUVEL OUTIL POUR INFORMER LES FEMMES SUR LES DROITS LIÉS À LA GROSSESSE ET À L'AVORTEMENT
Les femmes enceintes seront mieux informées quant à leurs droits et aux ressources qui s’offrent à elles grâce à un nouveau site web lancé à quelques jours de la toute première manifestation antiavortement prévue samedi au Québec.
«Connaître et se rappeler ces droits essentiels est aussi une façon de les protéger, car ils ne sont jamais définitivement acquis», soutient d’emblée Maude Dubois Mercier, infirmière et chargée de projets à l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ).
L’organisme a lancé aujourd’hui un nouveau site web: droitsetgrossesse.ca. On y retrouve notamment un répertoire d’une trentaine de droits liés à la grossesse avec des exemples réels ainsi que des moyens pour les faire valoir en cas de lésions.
LE GOUVERNEMENT DU CANADA CONTINUE DE PROMOUVOIR L'ÉQUITÉ MENSTRUELLE
Avec l’appui de ministres du gouvernement fédéral, l’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, a fait la déclaration suivante, pour célébrer le dixième anniversaire de la Journée de l’hygiène menstruelle, alors que le gouvernement du Canada continue de promouvoir l’équité menstruelle.
« La santé menstruelle fait partie intégrante de la santé globale, et est une composante clé de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Pourtant, au moins 500 millions de femmes et de filles dans le monde n’ont pas un accès adéquat à des produits menstruels et à des installations sanitaires. Au Canada, une personne sur cinq qui a des menstruations affirme qu’elle pourrait ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels au cours des 12 prochains mois.
EN 5 MOIS , IL Y A EU AUTANT DE FÉMINICIDES QUE POUR TOUTE L'ANNÉE 2023
Au micro de Patrick Lagacé, Diane Lemieux vient commenter la situation.
«Ça nous dit que ça ne va pas bien. Ça me dit qu'il faut augmenter le filet de protection des femmes et des enfants qui sont en danger. On le sait, on a des interventions publiques qui sont assez importantes: les services publics, les services de police, les services sociaux, les services communautaires, les maisons d'hébergement... Puis quand je repense à mon expérience d'il y a 40 ans, parce que j'ai travaillé auprès des femmes victimes de violence, je pense que les réponses des services publics sont plus adéquates qu'elles ne l'étaient. Ça, c'est une bonne nouvelle.
«Mais à l'évidence, prenons l'exemple des ressources d'hébergement. Elles sont déployées sur le territoire, mais elles manquent de place. Ça veut donc dire qu'on ne peut pas accueillir les femmes et les enfants au bon moment avant que le pire arrive.»
DES CONSEILS JURIDIQUES GRATUITS POUR LES IMMIGRANTES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE
L'organisme Accompagnement des femmes immigrantes de l'Outaouais (AFIO) offre une nouvelle clinique gratuite de consultation psychosociale et juridique pour les femmes immigrantes victimes de violence conjugale.
Le but est d’offrir de l'information juridique sur divers sujets comme le statut d’immigration ou la garde d’enfants.
L’intervenante psychosociale à l’Accompagnement des femmes immigrantes de l'OutaouaisAFIO, Aïcha Koné, avance que les femmes ne connaissent pas toujours leurs droits et elles ont peur d’être déportées.
La clinique sera offerte sur rendez-vous, une fois par mois.
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES: PLUS D'ARGENT, MAIS PAS POUR CONSTRUIRE DES MAISONS
Québec a décidé d’accorder plus d’argent pour les organismes qui accompagnent les victimes de violences sexuelles, mais rien pour construire plus de maisons d’hébergement pour les accueillir, ce qui a «choqué» le milieu communautaire.
La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a annoncé mardi une aide bonifiée de 43 millions $ sur quatre ans, dont la moitié de la somme sera réservée aux organismes.
«Quand on entend que le service communautaire va recevoir plus de financement pour pouvoir accomplir leur mission, c’est sûr que c’est toujours quelque chose de très positif», a reconnu Maud Pontel, coordonnatrice générale de l’Alliance MH2, en entrevue mercredi à LCN.
HAUSSE ALARMANTE DES CAS DE CANCER DU SEIN CHEZ LES JEUNES FEMMES
On constate une hausse alarmante des cas de cancer du sein chez les jeunes femmes, prévient l’auteure d’une nouvelle analyse sur le sujet, et les experts ne comprennent tout simplement pas ce qui se passe.
Cette étude devrait éveiller les femmes de 20, 30 ou 40 ans à la réalité qu’elles peuvent avoir un cancer du sein, que la maladie ne frappe pas que leurs voisines ou leurs collègues, «et il faut dissiper le mythe que c’est associé à la vieillesse».
La hausse est de 45 % pour les femmes dans la vingtaine, de 12,5 % pour les femmes dans la trentaine et de 9 % pour les femmes dans la quarantaine, a détaillé la docteure Jean Seely, qui est la cheffe de la section d’imagerie mammaire à L’Hôpital d’Ottawa et professeure à l’Université d’Ottawa.
LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS DES FEMMES EN PÉRIL DANS LE MONDE, S'INQUIÈTE L'ONU
Racisme, sexisme, politisation... le corps des femmes et des filles est devenu un «champ de bataille», mettant en péril 30 ans de progrès en matière de santé sexuelle et reproductive, s'inquiète l'ONU mercredi.
Recul de 34 % du taux de mortalité maternelle entre 2000 et 2020, baisse de près de 20 % du taux de grossesses non désirées depuis le début des années 1990... les avancées réalisées dans le domaine des droits sexuels et reproductifs sont importantes mais ralentissent ou stagnent, révèle un rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
UN MANIFESTE POUR LA RECONNAISSANCE DU TRAVAIL INVISIBLE DES FEMMES
Près de 2000 individus, quelque 150 organismes et les trois partis de l’opposition à Québec appuient, en ce 2 avril, l’idée d’une Journée internationale du travail invisible qui est « majoritairement porté par les femmes ».
Cette demande a été lancée par l’Association féministe d’éducation et d’action sociale (AFEAS). Lise Courteau, sa présidente, dénonce le fait que le travail invisible « déleste le gouvernement d’un fardeau économique – à travers le travail des personnes proches aidantes notamment – et permet à d’autres, souvent des hommes, d’effectuer davantage d’heures de travail salarié (notamment grâce aux soins des enfants par les mères). Il est important de valoriser les personnes qui accomplissent le travail invisible ».
LUMIÈRE SUR LA RURALITÉ ET SON INFLUENCE SUR LA SANTÉ MENTALE DES FEMMES
Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) a organisé hier une journée de réflexion autour des enjeux affectant la santé et le bien-être des femmes de la région.
À la suite de la dernière Journée de concertation régionale, qui avait lieu le 25 mai 2023, cinq enjeux affectant la santé et le bien-être des femmes sur le territoire ont été soulevés : la méconnaissance des droits et des services, la pauvreté, l’isolement, la santé mentale et l’accessibilité des soins et des services. C’est pourquoi le RGFCA, en collaboration avec le CISSS-CA, a statué que la Journée régionale du 26 mars 2024 aurait pour thème « L’impact de la ruralité sur la santé mentale des femmes en Chaudière-Appalaches ». Il s’agit d’un projet de collaboration et de concertation ayant pour but de consolider les partenariats entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau communautaire travaillant en santé et bien-être des femmes.
«ÇA GRONDE» POUR LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES
Les femmes sont les plus durement touchées par la crise du logement qui sévit actuellement au Québec, comme l’a vécu une immigrante tunisienne qui a visité une vingtaine d’appartements avant d’en trouver un.
«J’ai rencontré une vingtaine de propriétaires qui ont décliné notre candidature parce que j’ai trois enfants. On m’a même demandé à ce que mes enfants ne courent pas pendant la journée si je voulais le logement», relate Ghazoua Jebali, qui a immigré il y a sept mois de la Tunisie avec ses trois enfants et son mari.
LES FEMMES SONT PLUS TOUCHÉES PAR LA MIGRAINE ET CONTINUENT D'ÊTRE STIGMATISÉES
Bien qu’on en entende souvent parler, la migraine reste une maladie chronique méconnue et souvent invalidante pour les personnes qui en sont atteintes. Elle touche par ailleurs trois fois plus de femmes que d’hommes.
Une céphalée, plus couramment appelée maux de tête, est un symptôme qui peut être causé par une multitude de facteurs. La migraine est quant à elle une maladie qui cause des crises de mal de tête accompagné d’autres symptômes comme des nausées, des vomissements et de l’hypersensibilité sensorielle par rapport aux sons, à la lumière, aux odeurs et aux mouvements.
Cela fait en sorte que la migraine est invalidante pour la personne qui en souffre et cette dernière peut être contrainte de s’absenter du travail (ou de l’école pour un enfant) faute d’un traitement adéquat.
LA SÉCURITÉ EN LIGNE AU COEUR DU PLAN SUR L'ÉGALITÉ ENTRE LES GENRES
Les pays autoritaires exploitent les médias sociaux pour freiner les progrès des femmes dans le monde entier, a déclaré une envoyée spéciale canadienne, alors qu’Ottawa actualise sa politique intergouvernementale en matière d’égalité des genres.
L’ambassadrice du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité, Jacqueline O’Neill, affirme que ces menaces exigent que les partisans de l’égalité des genres partout dans le monde travaillent ensemble.
Les pays occidentaux doivent contribuer à contrecarrer la tendance mondiale des hommes forts dirigeants qui cherchent à empêcher les femmes de jouer un rôle significatif dans la vie publique, a-t-elle soutenu dans une récente entrevue.
ACTION FÉMINISTE : DE L'INDIGNATION À L'ACTION
Les diverses crises, inégalités et violences qui font obstacle à l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu’entre les femmes elles-mêmes ont été au cœur des discussions entre le Collectif 8 mars et la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, lors d’une rencontre organisée dans le cadre des activités entourant la Journée internationale des droits des femmes.
La ministre a reconnu la pertinence du thème « Ça gronde ! », choisi cette année pour souligner la journée du 8 mars, et la nécessité de manifester notre indignation.
LA VIOLENCE EXISTE, RECONNAISSONS-LE!
Le 25 novembre 2023, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes lançait officiellement sa nouvelle campagne de sensibilisation dédiée à la responsabilisation et à la mobilisation des hommes dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette initiative, financée par le Secrétariat à la condition féminine, vise à lancer un message clair : les hommes doivent se sentir concernés par les violences sexistes et agir ! Ils ont un rôle actif à jouer dans la création d’un environnement sans violence et respectueux pour toutes les femmes.
La campagne s’engage à aborder les questions de violence conjugale, de harcèlement sexuel, de discrimination de genre et de toutes les formes de violences dirigées contre les femmes.
VIOLENCE CONJUGALE: UNE NOUVELLE MAISON D'HÉBERGEMENT POUR SOUTENIR LES VICTIMES DANS L'EST DE MONTRÉAL
Le Centre des femmes de Montréal-Est/Pointe-aux-Trembles annonce l'ouverture d'une nouvelle maison d’hébergement pour soutenir les femmes victimes de violence conjugale, et ce, une semaine après le féminicide survenu vendredi dernier, à Pointe-aux-Trembles.
La Maison Gisèle-Pomerleau de deuxième étape offrira 20 logements destinés à des femmes victimes de violence conjugale, ainsi que leurs enfants. Après leur passage en maison d’aide et d’hébergement de première étape, celles de deuxième étape permettent aux femmes de se reconstruire une nouvelle vie, à l’intérieur d’un logement abordable et sécuritaire. Ces femmes aux prises avec un ex-conjoint violent peuvent y vivre pendant deux ans.
PLUS DE 250 ORGANISATIONS FÉMINISTES DEMANDENT D'INTERDIRE LES ACCUSATIONS D'ALIÉNATION PARENTALE
Aux côtés de l’Association nationale Femmes et Droit, nous avons signé une lettre ouverte demandant au gouvernement canadien d’interdire les accusations d’aliénation parentale dans les affaires de droit familial. Ce concept pseudo-scientifique mène les tribunaux à forcer des enfants à vivre avec un père violent. C’est pourquoi Reem Alsalem, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, a demandé à tous les États de « légiférer pour interdire l’utilisation de l’aliénation parentale ou de pseudo-concepts apparentés dans les affaires relevant du droit de la famille ».
LES FEMMES FRANCOPHONES ET ACADIENNES UNIES CONTRE LA VIOLENCE FONDÉE SUR LE GENRE
L’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) a élaboré une stratégie nationale et un plan d’action pour contrer la violence faite aux femmes et aux filles vivant dans les communautés francophones et acadiennes.
Au Canada, une femme est tuée toutes les 48 heures, selon l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation (OCFJR).
APPEL À INTERDIRE L'INVOCATION DE L'«ALIÉNATION PARENTALE» DEVANT LES TRIBUNAUX DE LA FAMILLE
Une coalition de groupes de défense des droits des femmes demande au ministre fédéral de la Justice de modifier la Loi sur le divorce pour interdire l’utilisation de ce qu’elle appelle de la «pseudo-science sexiste» devant les tribunaux de la famille, s’en prenant tout particulièrement aux accusations d’« aliénation parentale » qui y sont faites à répétition.
Car de telles accusations «revictimisent les femmes et les enfants», estiment plus de 250 groupes dans une lettre également adressée aux chefs des partis politiques fédéraux.
LE CENTRE DES FEMMES DE MONTRÉAL-EST/PAT INAUGURE LA MAISON GISÈLE-POMERLEAU POUR FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE
EST MÉDIA Montréal est parti à la rencontre de Dorette Mekamdjio, directrice du Centre des femmes de Montréal-Est/Pointe-aux-Trembles (PAT), qui coordonne méticuleusement les derniers préparatifs en vue de l’inauguration officielle de la Maison Gisèle-Pomerleau, prévue le 2 février prochain. Cet édifice, composé de 20 appartements, accueillera les femmes victimes de violence.