News on the status of women
Les fournisseurs de services numériques ont leur rôle à jouer pour protéger les femmes victimes de violenceDE VIOLENCE
Les personnes aux prises avec la violence conjugale sont confrontées à un modèle de menace absolument unique en ce qui a trait à la protection des renseignements personnels et à la sécurité de l’information. Effectivement, ces personnes sont confrontées à des acteurs de menace motivés, persistants et, parfois, disposant de connaissances poussées en informatique. De plus, ce qui distingue les risques propres à la violence conjugale des modèles de menace plus traditionnels est le fait que les acteurs de menace sont également des personnes qui disposent d’une connaissance détaillée et intime de leur victime.
Les mesures de protection de la confidentialité et de la sécurité, lorsqu’appliquées de manière standardisée, sont mal adaptées aux besoins et préoccupations inhérents aux situations de violence conjugale. Cela limite la potentielle efficacité des mesures de sécurité et de confidentialité et tend à mettre à risque accru des utilisatrices déjà en état de vulnérabilité.
Une nouvelle alliance pour défendre avec force les droits des femmes
Afin de défendre et de promouvoir les droits des femmes dans les MRC d’Arthabaska et de L’Érable, l’ALIÉES donnera une plus grande force de frappe à plusieurs organismes de la région.
L’ALIÉES (Alliance pour des luttes inclusives, éducatives, engagées et solidaires) permettra d’accroître la visibilité et la sororité auprès d’un plus grand nombre de femmes qui vivent des réalités de tous genres. «Notre démarche s’inscrit dans une perspective de transformation sociale, animée d’un objectif commun, soit celui d’activer le changement tant sur le plan individuel que collectif», explique Suzanne Labrie, coordonnatrice de la Maison des femmes des Bois-Francs.
Cette alliance a aussi pour but de maintenir une vigilance au niveau des espaces démocratiques et des acquis sociaux des femmes. Elle cherche à reconnaître à leur juste valeur les organismes qui oeuvrent sur le terrain à travers les deux MRC.
La ministre Martine Biron annonce un soutien de 4,47M$ en faveur de l'égalité femme-homme
La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce une aide financière de 4,47 M$ sur quatre ans pour soutenir la mission du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec et des 17 Tables régionales.
Cet investissement récurrent permettra aux 18 organismes d'intensifier leur travail de concertation nationale et régionale pour plus d'égalité entre les femmes et les hommes et entre les femmes elles-mêmes. En accordant une plus grande prévisibilité à ces organismes dans leur financement, le gouvernement reconnait l'expertise de ceux-ci en matière de condition féminine.
Le féminicide, une épidémie mondiale que les états doivent éradiquer, selon un expert de l'ONU
Le féminicide est devenu une épidémie mondiale car les États manquent à leur devoir de protéger les victimes de la violence de genre, a alerté lundi un expert indépendant des Nations Unies, relevant que « chaque année, des dizaines de milliers de filles et de femmes, y compris des femmes transgenres, sont tuées dans le monde en raison de leur sexe ».
Beaucoup d’autres risquent de mourir à cause de la violence sexiste parce que les États manquent à leur devoir de protéger efficacement la vie des victimes et d’assurer leur sécurité.
« Le féminicide est une tragédie mondiale aux proportions pandémiques », a déclaré dans un communiqué, le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Morris Tidball-Binz.
Plateforme de revendications Les Centres de femmes travaillent aussi en violences
Au fil des ans, les centres de femmes ont développé une expertise en condition féminine dont la pierre angulaire est sans contredit la polyvalence. Leur approche globale est une approche toute en souplesse, qui respecte le rythme et les choix des femmesconformément aux principes de l’intervention féministe intersectionnelle. Cette approche est polyvalente et permet l’accompagnement des femmes en amont lorsque les problématiques qu’elles rencontrent sont multiples et complexes.
En ce sens, les centres mettent de l’avant l’importance de la conscientisation, de la
sensibilisation aux divers types de violences dans leurs manifestations concrètes. Ils
soutiennent les femmes dans leurs démarches d’autonomie leur permettant d’acquérir plus de pouvoir sur leur vie. De plus, ils reconnaissent que les femmes sont les seules expertes de leur vécu. L’approche unique des centres permet de mettre en lumière les violences dites ordinaires qui sont souvent banalisées et de dénoncer le caractère systémique des violences faites aux femmes. Les centres de femmes sont spécialisés dans l’intervention et l’accueil des femmes vivant divers types de violences. Leur travail est donc complémentaire à celui fait par les autres acteurs du milieu
Les centres de femmes, un maillon essentiel dans la lutte contre la violence
Les centres de femmes sont souvent « un peu oubliés » quand il est question d’aider celles qui sont victimes de violence conjugale ou sexuelle, constate Nadia Morissette, coordonnatrice générale de L’R des centres de femmes du Québec, qui regroupe 77 centres dans la province.
Les gens pensent plus facilement aux ressources spécialisées comme les maisons d’hébergement pour victimes de violence ou les centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS). Pourtant, les centres de femmes offrent une panoplie de services, d’activités, de groupes de soutien et d’intervenantes qui peuvent les écouter, les guider et les aiguiller aux bons endroits, dit Mme Morissette : « On est complémentaires aux autres ressources plus spécialisées. »
Les féminicides, c’est assez !! Deuxième acte
Le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (RGF-CN) a organisé une action de visibilité suite à l’annonce d’un nouveau féminicide au Québec. Robyn-Krystle O’Reilly a été assassinée par son conjoint dans des circonstances horribles. Kevin Romagosa, 39 ans a été accusé de meurtre au premier degré et d’outrage à un cadavre. L’action qui a réuni plusieurs militantes au coin des rues Honoré-Mercier et Saint-Jean en fin d’après-midi visait à dénoncer les féminicides, à briser le silence, et exiger du gouvernement de faire de la lutte aux violences faites aux femmes une priorité afin de prévenir de nouveaux féminicides. Il est urgent de protéger les femmes comme Robyn-Krystle.
Plus de places en haltes-garderies pour franciser plus de mères immigrantes
Le gouvernement du Québec investira plus d’un demi-million dans les haltes-garderies pour permettre à plus de parents immigrants, surtout des mères, de se franciser. C’est ce qu’a annoncé jeudi matin à Saint-Hyacinthe la ministre de la Famille, Suzanne Roy, en compagnie notamment de ses consoeurs ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, et ministre des Relations internationales, de la Francophonie et de la Condition féminine, Martine Biron.
La subvention de 675 000 $, dont la grande majorité provient du ministère de la Famille, servira à financer des places en haltes-garderies dans les organismes communautaires et les établissements d’enseignement de quatre régions du Québec, dont Montréal et la Côte-Nord, offrant de la francisation.
Québec investit 300 000 $ pour favoriser l’égalité dans la région
La députée des Chutes-de-la-Chaudière et notamment ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a annoncé, en mai dernier, l’octroi d’une subvention de 300 000 $ au Réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches (RGFCA) dans le cadre du projet La charge mentale des femmes; la partie invisible du travail invisible en Chaudière-Appalaches.
Cet investissement découle d’un appel de projets s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2022-2027. Dans le cadre de son projet soutenu par Québec, le RGFCA veut mettre en lumière l’aspect social et collectif de la charge mentale et en documentera ses effets «pour celles vivant à la croisée des oppressions». En donnant la parole aux femmes, ce projet veut aussi permettre «de mettre en œuvre des leviers de transformation sociale en collaboration avec plusieurs alliés et partenaires».
« A Montréal, on se sent en sécurité » : le poids des mots des Montréalaises
Montréal est une ville particulièrement attrayante pour les Européens pour de multiples raisons. La culture, la mentalité, les affaires, la nature… Néanmoins, un critère rentre souvent en compte, particulièrement pour les femmes : la sécurité.
« Ici à Montréal, depuis que je suis arrivée il y a bientôt quatre ans, j’ai été embêtée trois fois au total. On est loin de ce que vivent les femmes en France », confie Laurie, une expatriée française installée à Montréal.
« Je rentre à pied ou à vélo la nuit sans sentiment de danger. Je croise régulièrement des femmes seules également. Je me sens totalement en sécurité dans le centre ville de Montréal contrairement à Paris », appuie Mélanie, française également installée au Québec.
Le gouvernement du Québec accorde 930 000 $ à Interligne pour lutter contre la violence fondée sur le sexe
La ministre responsable de la lutte contre l'homophobie et la transphobie, Martine Biron, confirme un financement de 930 000 $ sur trois ans pour consolider le service d'aide et de renseignements d'Interligne, notamment la ligne d'écoute de nuit. Cette aide est accordée par le Secrétariat à la condition féminine et Femmes et Égalité des genres Canada, dans le cadre de l'Accord Canada-Québec pour les lignes d'assistance téléphonique en réponse à la violence fondée sur le sexe.
L'aide financière annoncée aujourd'hui par le gouvernement du Québec vient soutenir l'ensemble du service d'aide et de renseignements comme la ligne de nuit, permettant ainsi à Interligne de continuer à aider les personnes LGBTQ+ victimes de violence ou vivant de la détresse psychologique.
Les préjugés sexistes «enracinés», pas d’amélioration en dix ans, déplore l’ONU
Il n’y a eu aucun progrès ces dix dernières années dans la réduction des préjugés sexistes, « enracinés » dans les sociétés malgré les campagnes pour le droit des femmes comme #MeToo, a déploré l’ONU lundi.
Chez les hommes comme chez les femmes, « les normes sociales basées sur les préjugés de genre sont largement répandues dans le monde : près de 90 % de la population a au moins un préjugé » sexiste parmi sept passés en revue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Ces « préjugés sont répandus chez les hommes et les femmes, suggérant qu’ils sont profondément incrustés et influencent les hommes et les femmes à des degrés similaires », poursuit le rapport.
RDP se mobilise contre la pauvreté
Près d’un millier de personnes étaient rassemblées devant le parlement québécois mardi dernier pour réclamer au gouvernement des solutions concrètes afin de mettre fin à la pauvreté au Québec. Dans un contexte de crise du logement et d’inflation galopante, les représentants syndicaux et d’organismes communautaires ont voulu rappeler que le visage de la pauvreté est très différent d’une région à l’autre de la province.
Selon Ludivine Fontaine, directrice adjointe du Centre des femmes, depuis la pandémie, plusieurs personnes sont tombées dans une situation de précarité dans RDP. Selon un rapport déposé cette année par l’organisme, près de 70 % de ses membres vivent en dessous du seuil de la pauvreté. « Les aînés doivent survivre avec des retraites de plus en plus basses et les gens peinent à boucler les fins de mois avec le salaire minimum. On a plus que jamais un grand nombre de personnes qui font appel à nos services d’aide alimentaire », indique-t-elle.
Le code canadien du travail assure l'accès aux produits menstruels au travail à partir du 15 décembre
Les produits menstruels, comme les serviettes et les tampons, sont tout aussi essentiels que le papier de toilette et le savon, mais ils ne sont pas considérés comme tels dans la plupart des milieux de travail. C’est pourquoi, en 2021, le gouvernement du Canada s’est engagé à apporter des changements au Code canadien du travail afin d’assurer l’accès aux produits menstruels dans tous les milieux de travail sous réglementation fédérale.
Aujourd’hui, le ministre du Travail, Seamus O’Regan Jr., a annoncé qu’à partir du 15 décembre 2023, les employeurs sous réglementation fédérale auront l’obligation de fournir gratuitement des produits menstruels à leur personnel sur le lieu de travail. Cela signifie de rendre disponibles des serviettes et des tampons dans les salles de toilette (ou autre espace contrôlé par l’employeur) pour que toute personne qui en a besoin au travail y ait accès.
Pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées et les adultes en situation de vulnérabilité: Déploiement progressif de la Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés
Dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles dispositions de la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité au Québec, la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, annonce le déploiement progressif des services de la Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés (LAMAA) dans toutes les régions du Québec.
Cette ligne téléphonique d'écoute, d'évaluation et de référence spécialisée en matière de maltraitance servira ainsi de porte d'entrée pour toute personne, aînée ou adulte en situation de vulnérabilité, qui vit ou est témoin d'une situation de maltraitance, et qui souhaite être écoutée ou orientée vers la ressource répondant à ses besoins et pouvant la soutenir. Il est à noter que les services de la LAMAA sont offerts sept jours sur sept, de 8 h à 20 h, au 1 888 489-2287.
La CAQ néglige la lutte contre l’homophobie et la transphobie
Le Québec n’a plus de ministre officiellement responsable de la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Une situation inacceptable, qui signifie un grand recul dans la défense des droits des personnes 2SLGBTQIA+.
Depuis 2008, le Québec pouvait compter sur un ou une ministre responsable de la lutte contre l’homophobie et la transphobie, rôle qui revenait au ou à la ministre de la Justice. Mais, sans explications et sans consultations auprès des communautés 2SLGBTQIA+, la CAQ a décidé de transférer ces responsabilités au Secrétariat de la Condition féminine et a refusé de nominer officiellement un ou une ministre responsable. Mais, comme spécifié sur le site web de l’Assemblée nationale, « l’attribution formelle d’une responsabilité à un ministre dépend de l’importance que le gouvernement accorde à cette dernière. » Que doit-on donc déduire de cette décision ?
Le ministre Jean Boulet prend acte du rapport concernant les recours en matières d'harcèlement sexuel et d'agressions sexuelles en milieu de travail
Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec, M. Jean Boulet, rend public aujourd'hui le rapport du comité d'expertes chargé d'analyser les recours en matière de harcèlement sexuel et d'agressions à caractère sexuel en milieu de travail.
Le comité avait pour mandat d'évaluer, dans leur globalité, la cohérence et l'efficacité des recours dont peut se prévaloir une personne victime d'agression à caractère sexuel ou de harcèlement sexuel au travail et d'étudier le traitement de ces agressions.
Pour ce faire, le comité était guidé par trois principes, soit l'applicabilité des recommandations, l'équité entre les victimes et l'égalité entre les hommes et les femmes.
Biron en faveur de l’ajout du mot « féminicide » au Code criminel
La ministre responsable de la Condition féminine est en faveur de l’ajout du terme « féminicide » au Code criminel, comme le demandent des organismes de lutte contre la violence conjugale. Martine Biron sensibilisera sa vis-à-vis au fédéral cet été.
La Commission des services policiers de London, en Ontario, a d’ailleurs lancé une consultation en juillet dernier pour sonder la société civile sur l’intérêt d’ajouter le terme au Code criminel.
Selon l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilité, les féminicides ont augmenté au Canada depuis la pandémie. En 2022, 184 femmes ont été tuées par des hommes, une hausse de 27 % par rapport à 2019.
Violence conjugale - Les maisons d'hébergement débordent
Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale manquent de places. Dans plusieurs régions, comme à Montréal, elles affichent régulièrement complet, alors que le gouvernement mène des campagnes publicitaires pour inciter les Québécois à intervenir quand ils sont témoins de situations conjugales violentes. Avec les demandes d’aide qui explosent, les intervenantes réclament de nouveaux investissements de Québec.
« Dans certaines régions du Québec, les maisons d’hébergement ont dépassé leurs capacités. Plusieurs femmes et leurs enfants se font refuser de l’hébergement. Elles vont cogner à des portes et se font refuser l’accès parce que les maisons sont pleines », affirme la députée libérale Brigitte Garceau. Nouvellement élue en octobre dernier dans la circonscription de Robert-Baldwin, à Montréal, Mme Garceau connaît bien ce monde des maisons d’hébergement. Avocate en droit de la famille pendant près de 30 ans, elle présidait jusqu’à tout récemment le conseil d’administration du Refuge pour les femmes de l’Ouest de l’Île.
Journée de visibilité lesbienne: Toujours nécessaire 40 ans plus tard
Célébrée pour la toute première fois à Montréal en 1982, la Journée de visibilité lesbienne (JVL) vise à mettre de l’avant les enjeux vécus par des femmes lesbiennes et de la diversité sexuelle. Quarante ans plus tard, l’évènement a toujours sa raison d’être.
Historiquement, ces femmes ont été discriminées et « systématiquement invisibilisées ».
« L’histoire qui nous est enseignée a majoritairement été écrite par des hommes blancs occidentaux. Comme ce sont des faits qui ont été choisis, on doit reconnaître que cette version de l’histoire n’est pas objective. » - Tara Chanady, directrice du Réseau des lesbiennes du Québec (RLQ)
Ce faisant, les femmes ont été relayées à l’arrière-plan de l’histoire ; celles qui étaient homosexuelles, bisexuelles ou trans y occupent une place quasi inexistante, avec pour conséquence des inégalités parfois plus ou moins visibles, qui s’ajoutent à d’autres traitements de défaveur qu’elles subissent en étant simplement des femmes.
Une motion pour garder le mot femme dans les lois
Le gouvernement caquiste a ainsi tenté de forcer l’opposition libérale à se positionner. En effet, plus tôt cette semaine, à l’étude du projet de loi 12 sur la réforme du droit de la famille, le député libéral André Albert Morin avait tenté de faire remplacer le terme femme porteuse par personne porteuse, afin d’être plus inclusif, en fonction des nouvelles réalités de genre.
Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a refusé l’amendement et a été accusé ensuite par la députée libérale de Westmount-Saint-Louis, Jennifer Maccarone, de manquer de «compréhension et d’inclusion».
M. Jolin-Barrette a contre-attaqué jeudi matin avec une motion au Salon bleu, après la période de questions.
L'ONU appelle à se concentrer sur les droits des femmes plutôt que sur le boom démographique
Dans son rapport annuel sur l'état de la population mondiale, les Nations unies appellent à donner aux femmes les plus précaires les moyens de contrôler leur fertilité.
L'ONU a appelé ce mercredi les gouvernements à faire respecter les droits des femmes à disposer librement de leurs corps, plutôt que de se montrer anxieux face à une population mondiale dépassant huit milliards d'habitants. Au lieu de s'inquiéter de savoir s'il y a trop d'habitants sur Terre - avec un pic attendu à 10,4 milliards dans les années 2080 - le monde devrait se préoccuper des difficultés des femmes à exercer leurs droits en matière de procréation, estime le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), en charge des questions de santé sexuelle et reproductive.
Selon la FAO, l'accès des femmes à l'égalité dans les systèmes agroalimentaires pourrait stimuler l'économie mondiale à hauteur de 1 000 milliards d’USD
Selon un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la lutte contre les inégalités liées au genre dans les systèmes agroalimentaires et l’autonomisation des femmes contribuent à faire reculer la faim, à stimuler l’économie et à renforcer la résilience face aux chocs tels que le changement climatique et la pandémie de covid-19.
Le rapport «The status of women in agrifood systems» (La situation des femmes dans les systèmes agroalimentaires), le premier consacré à ce thème depuis 2010, dépasse le cadre de l’agriculture pour donner une vue d’ensemble complète de la situation des femmes qui travaillent dans les systèmes agroalimentaires — de la production à la consommation en passant par la distribution.
Création de la ligne 1-833-DENONCE consacrée au signalement des situations d'inconduite sexuelle ou de violence en milieu scolaire
Le ministre de l'Éducation, M. Bernard Drainville, annonce la mise en place d'une nouvelle ligne téléphonique sans frais, qui permet à un témoin ou à une victime de dénoncer toute situation d'inconduite sexuelle ou de violence dans les milieux scolaires. Le tout se fera dans la plus grande confidentialité. En plus de l'adresse courriel déjà disponible, cette ligne téléphonique permettra d'assurer le suivi des signalements auprès des écoles pour offrir des milieux de vie sains et sécuritaires dans le réseau scolaire.
La ligne est accessible de 8 h 30 à 16 h 30 du lundi au vendredi et une boîte vocale est disponible en tout temps dès maintenant. Des préposés retourneront les appels.
Rencontre avec la ministre Biron: Le Collectif 8 mars reste sur sa faim
En marge de la Journée internationale des droits des femmes le Collectif 8 mars – qui représente près de 800 000 femmes au Québec – a rencontré Martine Biron, la ministre responsable de la Condition féminine, le 16 mars dernier. Cette première rencontre devait être l’occasion de connaître sa vision sur l’importance du mouvement féministe au Québec ainsi que ses priorités pour défendre et faire avancer les droits de toutes les Québécoises.
L’ensemble des représentantes du Collectif sont malheureusement déçues de cette rencontre. « La ministre en charge de défendre les intérêts des Québécoises devant le Conseil des ministres n’a pas de plan d’action concret ni de priorités pour les femmes marginalisées. « Les membres du Collectif se désolent du ton de la ministre, peu propice à des échanges constructifs pour améliorer les conditions de vie de toutes les femmes. Nous restons sur notre faim », se navre Marie-Andrée Gauthier, porte-parole du Collectif 8 mars.
Près de 30 000 femmes réclament une loi contre la cyberviolence
« Nous sommes inquiètes : nous sommes en train d’assister à un recul des droits des femmes. Aujourd’hui, la cyberviolence atteint des niveaux inégalés et toutes les études le montrent : les femmes sont la première cible. »
C’est par ces mots que Guylaine Maroist, coréalisatrice du documentaire choc Je vous salue salope, s’est présentée lundi à Ottawa, aux côtés de deux députés bloquistes, pour demander au gouvernement Trudeau d’aller de l’avant avec son projet de loi visant à contrer la haine en ligne.
À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, le mercredi 8 mars, la bloquiste Andréanne Larouche a rappelé que les femmes parlementaires étaient particulièrement visées par la haine en ligne. « Ça va jusqu’à des menaces de mort qui ont des impacts sur leur santé mentale. Elles se sentent menacées et, évidemment, ça décourage beaucoup de femmes aussi à vouloir continuer à se présenter en politique », a-t-elle dit.
Des portraits inspirants pour la Journée internationale des droits des femmes
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes dont le thème 2023 est l’équité, Ariane Ergas-Forget, directrice, marketing et commercialisation, a échangé avec plusieurs figures inspirantes du paysage féminin de Formations Infopresse. Qu’elles soient formatrices, employées ou participantes aux formations, elles ont des parcours variés, des emplois différents, mais leur cheminement est remarquable à tous points de vue.
Résistances féministes et urgences climatiques
De génération en génération, dans la rue ou dans l’espace privé, des féministes luttent tous les jours pour faire respecter leurs droits. D’une riche diversité, alimentées par leur colère et nourries par leur sororité, elles s’unissent – ne veulent plus négocier – et ne resteront certainement pas silencieuses. L’urgence climatique fait partie des enjeux actuels qui interpellent les féministes dans la pluralité des résistances qui les animent.
De par leurs impacts environnementaux néfastes, certains projets accentuent la crise climatique et creusent les fossés entre les femmes et les hommes, ainsi qu’entre les femmes elles-mêmes. Des liens existent entre la pauvreté chez les femmes – plus grande que chez les hommes – et l’augmentation de leur vulnérabilité face aux changements climatiques, notamment les canicules.
Journée internationale des droits des femmes: la CAQ doit cesser d’avoir peur de son ombre
Le Collectif 8 mars dénonce fermement le refus de la Coalition avenir Québec (CAQ) de débattre d’une motion portant sur la Journée internationale des droits des femmes et sur les luttes féministes québécoises. La motion, qui était appuyée par tous les partis d’opposition, proposait d’encourager l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+). Cette analyse est nécessaire à la mise en place de mesures d’atténuation des inégalités à toutes les étapes d’un projet, de sa préparation à son évaluation.
« Ce refus du gouvernement est incompréhensible et décevant. Le premier ministre répète sans cesse qu’il veut être jugé sur les résultats. Et pourtant, la CAQ refuse d’envisager le meilleur outil possible pour évaluer les impacts de ses politiques. Personne du gouvernement n’a même daigné venir nous expliquer leur refus de discuter de cette motion.», explique Marie-Andrée Gauthier, porte-parole du Collectif 8 mars.
Les chartes ne peuvent pas forcer l’Église à accepter les femmes prêtres
« J’aimerais comprendre comment, d’un point de vue légal, il est encore permis à l’Église catholique canadienne d’interdire aux femmes d’occuper les postes de sa hiérarchie (par exemple en devenant prêtres). » - Lucie Marchand
L’Église catholique qui interdit aux femmes de devenir prêtres, ça ne contrevient pas à nos chartes des droits et libertés qui prônent l’égalité des sexes ? Malheureusement pour les femmes qui aimeraient devenir prêtres, non. Parce que les chartes des droits permettent aux organisations religieuses de régir elles-mêmes leurs pratiques religieuses.
L’ajout de 10% de femmes dans le CA d'une entreprise entraîne une baisse de 22% du harcèlement sexuel
L’ajout de 10 % de femmes au sein du conseil d’administration d’une entreprise entraîne une baisse de 22 % de l’incidence de harcèlement sexuel tel que rapporté par les employés au cours des années suivantes. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue Corporate Governance : An International Review à laquelle a participé Andréanne Tremblay, professeure à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval (FSA ULaval).
Avec ses collègues Shiu-Yik Au (Université du Manitoba) et Leyuan You (Université d’État du Texas), la professeure Tremblay a analysé 2,96 millions de commentaires d’employés américains sur les sites de recherche d’emploi Glassdoor.com et Indeed.com entre 2011 et 2021.
Billie Jean King: la vie remarquable d'une championne de tennis et militante des droits de la communauté LGBTQ
Certaines personnes inspirantes ont su ouvrir le chemin pour les générations suivantes. C’est le cas de la grande championne de tennis américaine, Billie Jean King qui, en plus d’avoir réussi une carrière remarquable au tennis, a mené un combat de tous les instants afin de défendre les droits des femmes en militant pour la justice sociale et l’égalité des sexes. Dans son autobiographie Les combats d’une championne pour l’égalité, elle raconte son parcours semé d’embûches où le sexisme, la boulimie, les préjugés face à son orientation sexuelle et les problèmes financiers étaient aussi au rendez-vous.
Un collectif demande à nouveau un accès aux services de sages-femmes pour tout le Québec
Des organisations qui militent pour l’accès aux services de sages-femmes dans l'Est-du-Québec demandent une rencontre avec le ministre de la Santé, Christian Dubé. Ces regroupements revendiquent que les régions du Québec aient un accès égal à ce service.
Les collectifs Accès sage-femme Baie-des-Chaleurs et Côte-de-Gaspé, Naître à la mère des Îles-de-la-Madeleine et le Comité de parents de la Maison des naissances Colette-Julien de Mont-Joli s'unissent sur ce sujet avec Objectif Sages-Femmes de l'Abitibi-Témiscamingue et À la Source Sept-Îles et Port-Cartier.
On est plusieurs régions, dans les derniers mois, qui ont présenté des projets au ministère. Ça fait qu’il y a une dynamique, explique Caroline Hamelin, porte-parole du Collectif Accès Sage-Femme Baie-des-Chaleurs.
Journée internationale des droits des femmes : 8 mars 2023
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, continue d’être un des temps forts en actions féministes à la FTQ. C’est un moment privilégié pour célébrer entre nous nos victoires comme travailleuses et comme femmes. On en profite aussi pour faire des bilans, réfléchir ensemble, échanger, s’encourager, se mobiliser. C’est donc plus qu’un symbole et, dans un contexte de transformations, d’instabilité, de remises en question de nos acquis, il conserve encore toute sa pertinence.
Le visuel et le thème du 8 mars 2023: Résistances Féministes
L’ONU souligne l’«immense recul» des droits des femmes en Afghanistan
Les récentes exemptions aux restrictions imposées aux femmes en Afghanistan par les talibans ne sont «pas suffisantes» au regard de l’«immense recul» de leurs droits, a déclaré un porte-parole de l’ONU à l’issue d’une visite de hauts responsables onusiens à Kaboul.
Une délégation de haut niveau composée notamment de la vice-secrétaire générale de l’ONU Amina Mohammed et de Sima Bahous, secrétaire exécutive de l’agence ONU Femmes, a terminé vendredi une visite de quatre jours à Kaboul et Kandahar.
«Mon message est clair: bien que nous reconnaissions les importantes exemptions faites, les restrictions soumettent les femmes et les filles afghanes à un avenir qui les confine à la maison, viole leurs droits et prive les communautés de leurs services», a déclaré dans un communiqué Amina Mohammed, qui a rencontré avec la délégation certains responsables talibans.
Ouverture de la première maison dédiée aux survivantes d'agressions et de violences à caractère sexuel au Québec
Dans les cartons depuis plus de deux ans, La Maison la Grande Ourse Montérégie ouvrira officiellement ses portes en janvier 2023 à Saint-Ours. Il s’agira de la première maison au Québec dédiée exclusivement aux survivantes d’agressions et de violences à caractère sexuel.
Le directeur général du nouvel organisme, Sylvain Dupuis, se réjouit de l’ouverture imminente de la Grande Ourse. « La Maison la Grande Ourse Montérégie s’inscrit dans la volonté d’accompagner les victimes par l’offre d’une thérapie centrée sur l’intervention féministe intersectionnelle », explique celui qui est aussi directeur général de La Traversée et maire de Saint-Ours.
J. K. Rowling lance un service d’aide aux victimes de violences sexuelles
L’autrice de la mégapopulaire saga Harry Potter, J. K. Rowling, a lancé lundi une organisation de défense des femmes victimes de violences sexuelles après être devenue ces dernières années une fervente militante, souvent controversée, de la cause féministe au Royaume-Uni.
Beira’s Place se présente comme «un service de soutien aux femmes géré par des femmes». Il propose gratuitement son aide à toute femme de plus de 16 ans ayant été victime de violences sexuelles, sous toutes leurs formes, dans la région d’Édimbourg en Écosse où réside Mme Rowling.
L’organisation est financée par l’autrice, elle-même victime dans le passé de violences conjugales.
Violence conjugale : des refuges albertains ont dû refuser 83 % des demandes d’hébergement
L'an dernier, en Alberta, des milliers de femmes victimes de violence conjugale n’ont pas pu accéder aux refuges et aux maisons de transition. Selon le Conseil de l'Alberta pour les refuges pour femmes (ACWS), cette situation est causée par un sous-financement chronique et un manque de personnel.
Lors de l’année financière 2021-2022, les refuges ont reçu 25 530 demandes d’admissions de personnes, à très grande majorité des femmes, qui souhaitaient fuir une relation abusive, mais seulement 16,6 % d’entre elles ont pu être acceptées. Ces refus sont dus au manque de places, à la pénurie de main-d'œuvre, et à la complexité des cas.
Adoption à l’unanimité d’une motion pour mettre fin aux cyberviolences faites aux femmes
La responsable solidaire en matière de condition féminine Ruba Ghazal a proposé ce mardi une motion en ce sens à la suite des revendications énoncées lundi par les cinéastes Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist et soutenues par près de 27 000 personnes. Il s’agit d’un gain intéressant pour les alliés de la campagne Stop les cyberviolences. Les cinéastes espèrent que des actions concrètes seront prises rapidement.
La motion soutient que « Que l’Assemblée nationale reconnaisse que la cyberviolence n’est pas un phénomène virtuel et qu’elle engendre des conséquences graves et réelles sur la vie des femmes qui prennent la parole publiquement et sur les réseaux sociaux. »
Les hormones féminines : nos alliées contre les maladies cardiovasculaires ?
Faut-il se méfier des traitements hormonaux de substitution prescrits aux femmes qui vivent mal leur ménopause ? Non, explique la docteure québécoise Sylvie Demers dans Hormones féminines et cholestérol. Au contraire, l’hormonothérapie féminine peut jouer un rôle protecteur. Explications.
Grande spécialiste de l’hormonothérapie au Québec, la docteure Sylvie Demers vient de publier Hormones féminines et cholestérol, un livre dans lequel elle déboulonne le mythe selon lequel l’hormonothérapie augmente les risques de maladies cardio-vasculaires pour les femmes qui en suivent une.
Sylvie Demers avance qu’au contraire, les hormones féminines sont de précieuses alliées d'une bonne santé cardio-vasculaire.
Appel à un cadre juridique sur la violence conjugale «fait au Québec»
Les femmes qui pensent à quitter leur conjoint violent craignent une foule de choses : se retrouver à la rue par manque d’argent, subir une violente agression en quittant la maison, être incapable de naviguer le système de justice pour se protéger. Pour apporter des solutions à ces obstacles — et à bien d’autres — , le Collectif québécois pour la prévention de l’itinérance (CQPI) souhaite la création d’un cadre juridique « fait au Québec » pour mieux protéger les femmes en misant sur des aspects hors du droit criminel, comme le logement et le droit de la famille.
« C’est vraiment le temps pour le Québec de changer son approche globale », fait valoir en entrevue Pearl Eliadis, professeure de droit à l’École Max Bell de politiques publiques de l’Université McGill. Elle estime qu’il faut plus que des mesures instaurées ici et là, sans liens solides entre elles.
Les violences genrées, il faut en parler!
Du 25 novembre au 6 décembre 2022 se déroulent les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes. Coordonné par la Fédération des femmes du Québec (FFQ) et soutenu par le Secrétariat à la condition féminine ainsi que par la Fondation canadienne des femmes, le Comité 12 jours est une coalition regroupant près d’une vingtaine d’organismes au Québec. Le but des initiatives du Comité? Éliminer les violences systémiques et institutionnelles faites aux femmes.
À l’heure actuelle, beaucoup d’obstacles empêchent les victimes de violence d’avoir accès aux services qui leur sont destinés. La discrimination ainsi que les inégalités affectent la sécurité et le bien-être des femmes de tous âges au quotidien.
Écart de rémunération entre les femmes et les hommes : comment la situation a-t-elle évolué depuis 1998?
En 1998, la rémunération horaire moyenne des femmes occupant un emploi salarié équivalait à environ 83 % de celle des hommes. En 2021, ce ratio s'établit à environ 91 %, la rémunération horaire moyenne des femmes étant de 27,39 $ et celle des hommes, de 30,16 $. C'est ce que nous apprend la publication Analyse comparative des tendances historiques relatives à la rémunération horaire des femmes et des hommes au Québec dans les grands groupes professionnels, diffusée par l'Institut de la statistique du Québec le 21 novembre 2022, date du vingt-sixième anniversaire de l'adoption de la Loi sur l'équité salariale au Québec.
Parmi les dix grands groupes professionnels, quatre ont vu leur ratio de rémunération horaire femmes/hommes augmenter d'au moins 9 points de pourcentage depuis 1998.
Le gouvernement du Canada finance des lignes d'aide téléphonique en cas de crise partout au Canada
Les lignes d'aide téléphonique en cas de crise représentent un filet de sécurité pour les personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe et constituent une ressource essentielle en matière d'information et de soutien. Pendant la pandémie, la demande pour ces services de soutien téléphonique a considérablement augmenté partout au Canada.
Aujourd'hui, l'honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, a annoncé un investissement de 700?000 dollars en vue d'appuyer des lignes d'aide téléphonique en cas de crise partout en Nouvelle-Écosse. La ministre Ien était accompagnée de l'honorable Karla MacFarlane, ministre responsable du Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse, pour annoncer l'entente bilatérale.
Souffrir en silence: le coût des coups de la violence conjugale
Scénario no 1. Vous êtes athlète. Vous recevez un coup à la tête, vous vous effondrez sur le terrain. Une équipe accourt, vous entoure, vous amène à l’urgence. Commotion cérébrale. On vous suit en réadaptation et l’on vous recommande d’éviter le terrain le temps que vos lésions se résorbent. Vous optimisez vos chances de guérir.
Scénario no 2. Vous êtes une femme. Votre conjoint est violent. Il vous frappe à la tête, vous étrangle. Jour après jour. Les gestes de violence s’accumulent et les potentiels traumatismes craniocérébraux (TCC) aussi. Vous parvenez à vous soustraire à son emprise, vous arrivez en maison d’hébergement. Vous tentez de panser vos blessures, psychologiques et sociales. Mais vos possibles TCC, eux, restent non diagnostiqués et non traités. Et vous vivez avec leurs conséquences.
Même blessure, cause différente, prise en charge diamétralement opposée.
Les élus masculins de la CAQ obtiennent plus de responsabilités rémunérées que les femmes
L'objectif de parité ne semble pas avoir été le critère retenu par le premier ministre François Legault pour dresser sa liste, rendue publique vendredi, des responsabilités confiées à une cinquantaine de députés caquistes.
Ces diverses nominations sont souvent le prix de consolation offert aux députés déçus de ne pas avoir été appelés à faire partie du conseil des ministres.
Quand on regroupe les députés caquistes qui auront droit à des fonctions rémunérées, soit celles d'officiers parlementaires et d'adjoints parlementaires, on obtient une grande disproportion sur la base du genre, avec 19 hommes sur un total de 28 élus.
Au Salon bleu, du côté des banquettes ministérielles, on comptera donc huit officiers parlementaires, soit six hommes. Tous les postes-clés et mieux rémunérés ont été alloués à des députés masculins.
Le chef des droits de l'homme à l'ONU s'inquiète du recul des droits des femmes
Iran, Afghanistan, États-Unis... Selon Volker Türk, le problème est largement répandu et les droits des femmes sont restreints "à la fois dans le nord et le sud".
Volker Türk, le nouveau plus haut responsable des droits de l'Homme à l'ONU, s'est montré très inquiet ce mercredi face à un "recul" croissant des droits des femmes dans le monde.
Lors de sa première conférence de presse depuis qu'il a pris son poste il y a deux semaines, Volker Türk a dénoncé la montée des attitudes misogynes et les efforts pour renverser les droits des femmes et des filles dans de nombreux pays.
Pour une société juste, verte, inclusive et féministe! Ensemble, pour construire un rapport de force face aux inégalités sociales
Le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-National a rassemblées plus de 150 féministes dans le cadre du Colloque féministe qui s’est tenu les 19 et 20 octobre 2022. Le colloque a été l’occasion de se nourrir et se mobiliser pour construire un mouvement féministe fort, de s’allier avec d’autres mouvements sociaux pour construire un rapport de force. Le colloque a été clôturé par une marche en pleine heure de pointe sur le boulevard Laurier pour dénoncer et sensibiliser la population aux systèmes d’oppression en place, à la montée de la droite, à la perte des droits des femmes comme celui de l’avortement, mais aussi et surtout la dégradation des droits et des conditions de vie des femmes pendant la pandémie.
Manifestation à Montréal pour soutenir les femmes iraniennes
Alors que l'Iran est secoué par une vague de révoltes entourant le port du voile, des milliers de manifestantes et manifestants ont marché dans les rues de Montréal, samedi, pour dénoncer les oppressions de la République islamique iranienne sur les femmes.
Les paumes de mains peinturées en rouge, une vingtaine de femmes irano-canadiennes ont guidé la foule, tenant ensemble une bannière sur laquelle on pouvait lire « Non à la République islamique » dans les deux langues officielles du Canada.
Scandant des slogans en français, anglais et en perse, comme Liberté et démocratie en Iran et Solution, révolution, les participants ont marché de la place Émilie-Gamelin jusqu'à la Place du Canada.
Le Pentagone facilite l'accès des femmes militaires à l'avortement
Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a ordonné jeudi à l'armée américaine de faciliter l'accès des femmes militaires à l'avortement au moment ou les États américains adoptent des politiques ultra-restrictives sur l'IVG.
La Cour Suprême a révoqué en juin la jurisprudence «Roe v. Wade» de 1972, qui garantissait ce droit fédéral, et renvoyé la question à chaque État. Depuis, une douzaine d'États conservateurs ont fortement restreint, voire interdit l'accès à l'avortement.
Les femmes affectées aux bases militaires situées dans ces États doivent donc prendre plusieurs jours de congé pour changer d'État, à leurs frais, dans le but de trouver une clinique civile pratiquant l'avortement.
La ministre Ien rencontre les ministres du G7 responsables de l'égalité des sexes
Aujourd’hui, l’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, a rencontré les ministres du G7 responsables de l’égalité des sexes lors d’une séance de deux jours pour discuter des politiques en matière d’égalité des sexes et du soutien apporté aux travailleuses autonomes et aux femmes d’affaire.
La ministre Ien a profité de l’occasion pour faire le point sur les progrès du Canada en matière d’équité entre les sexes et sur le travail continu qui est accompli en vue de renforcer la sécurité économique des femmes et bâtir une économie inclusive, durable et résiliente. La ministre a aussi fait remarquer que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants représentent beaucoup plus qu’un programme; il s’agit d’un outil économique puissant et durable qui bénéficie directement aux femmes et à leurs familles.
Condition des femmes : « Elle recule et elle avance. C’est inégal. »
Des États-Unis qui abolissent le droit à l’avortement jusqu’à l’Afghanistan qui empêche ses filles d’aller à l’école, la condition des femmes se détériore un peu partout dans le monde, il me semble. Pour un article, je décide d’en discuter avec Denyse Côté. Considérée comme une pionnière en études féministes, elle est professeure au Département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Et elle n’est pas d’accord avec moi.
« Il y a 50 ans, vous n’auriez jamais considéré faire ça. Vous étiez fichu si vous vous intéressiez à la condition des femmes. Un homme aurait été considéré comme émasculé de parler de ça », me lance la professeure.
Malgré certains reculs, il ne faut pas perdre de vue les progrès faits ces dernières décennies, insiste-t-elle durant notre conversation. « La condition et l’égalité des femmes a toujours été comme ça. Elle recule et elle avance. C’est inégal. »
#MoiAussi doit être plus inclusif des femmes en situation de handicap, selon des groupes
Dans le cadre des cinq ans d’existence du mouvement de dénonciation mondial #MoiAussi, différents organismes communautaires se sont réunis samedi pour dénoncer le manque d’inclusivité et de ressources offertes aux victimes d’agressions sexuelles lors d’une conférence de presse à la Maison des femmes sourdes de Montréal.
La coordonnatrice adjointe de l’Institut National pour l’Équité, l’Égalité et l’Inclusion des personnes en situation de handicap (INÉÉI-PSH), Maude Massicotte, a témoigné de l’inaccessibilité du mouvement #MoiAussi, en particulier pour les femmes en situation de handicap. Bien que ces femmes soient deux à trois fois plus à risque de subir une agression sexuelle, elles n’ont toujours pas accès à une éducation sexuelle ou à des ressources adaptées, a expliqué Mme Massicotte.
Journée internationale des filles: Trudeau appuie les Iraniennes
En ce 10e anniversaire de la Journée internationale des filles, le premier ministre Justin Trudeau a souligné l’importance d’assurer la promotion de leurs droits fondamentaux, alors «qu’en Iran, des femmes, des filles et des étudiants s’élèvent courageusement contre l’oppression du régime iranien».
Selon le premier ministre, les femmes et les filles sont au cœur des efforts que le gouvernement déploie afin de mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies, mais aussi une priorité de la Politique féministe d’aide internationale du Canada.
La bonne nouvelle de #metoo
On reproche souvent aux journalistes de ne rapporter que de mauvaises nouvelles. En voici une bonne qui mérite d’être soulignée : cinq ans après l’électrochoc du mouvement #metoo, ses retombées au Québec sont exceptionnelles.
Même si beaucoup reste à faire, le courage des victimes jumelé à des enquêtes journalistiques rigoureuses et une mobilisation transpartisane exemplaire à l’Assemblée nationale ont réellement permis de faire des pas de géant.
"Ça ne paraît peut-être pas maintenant, mais c’est majeur, ce que ce mouvement a déplacé en termes d’énergie et de changements sociaux."
- Julie Desrosiers, professeure de droit à l’Université Laval
Quarante ans à défendre les droits des femmes au travail
Les deux dernières années ont été rudes pour tout le monde, mais particulièrement pour les femmes. La crise sanitaire et économique a creusé les inégalités, exacerbé les difficultés qui étaient déjà présentes, entre autres sur le marché de l’emploi, et les impacts de la pandémie se sont fait ressentir beaucoup plus fortement sur le travail des femmes.
Au lendemain des élections provinciales, il faut questionner l’engagement discret des différents partis politiques envers les travailleuses d’aujourd’hui et de demain, et ce malgré le contexte de pénurie de main-d’œuvre.
Des formations pour dépister efficacement la violence conjugale exigées
À la suite des trois féminicides des trois dernières semaines, trois regroupements de maisons d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence se donnent la main afin de faire entendre leur voix. Ils profitent des élections pour partager leurs réflexions à l’occasion de la série Regards sur la campagne, un projet des Coops de l’information visant à donner la parole à des gens de tous les horizons sur le Québec d’aujourd’hui.
Harcèlement de rue: Un « problème répandu » à Montréal, selon une étude
Près de deux Montréalais sur trois auraient subi du harcèlement de rue dans les 12 derniers mois, selon un rapport qui dénonce un « problème répandu » dans la métropole.
Grâce à un sondage effectué auprès de plus de 3000 personnes, les trois auteures de l’étude ont conclu que les femmes, ainsi que les minorités ethniques et sexuelles, ont davantage de risques d’en être victimes.
« On a trouvé ça très élevé », a affirmé Catherine Lavoie Mongrain, doctorante en sociologie de l’UQAM, en entrevue téléphonique. Elle a précisé que les données pouvaient avoir été influencées par la « définition très large » donnée au harcèlement de rue dans le sondage : « tous propos, attitudes ou comportements intrusifs, insistants et non sollicités perpétrés par des inconnus dans des endroits publics ».
Une marche pour la sécurité des femmes
Des femmes ont marché vendredi soir afin de revendiquer leur droit de se sentir en sécurité la nuit. Cette marche était organisée par le Centre d'Aide et de Lutte contre les agressions à caractère sexuel de Trois-Rivières (CALACS) et par Entraid'Action.
Le départ a été donné à 19 heures dans le stationnement de la bâtisse industrielle et plusieurs personnes se sont déplacées pour soutenir cette cause qui dénonce la violence faite aux femmes. L'objectif est de rappeler que toute personne a le droit de se sentir en sécurité, peu importe où elle se trouve.
Des produits menstruels gratuits dans les écoles et les refuges pour femme manitobains
Le gouvernement du Manitoba fournira des millions de produits d'hygiène féminine gratuits dans des écoles, des refuges pour femmes et des centres de ressources. Selon l'entente conclue avec les pharmacies Shoppers Drug Mart, 3,3 millions de produits seront distribués annuellement sur une période de trois ans.
[…]
En février 2022, Chloe Crockford et Isabel O'Brien, deux élèves de l'école Jeanne-Sauvé, ont envoyé une lettre au directeur général de la Division scolaire Louis-Riel, Christian Michalik, afin de demander un meilleur accès aux produits menstruels dans les écoles et leur déstigmatisation. « C'était un projet scolaire d'écrire une lettre en français pour provoquer un changement et on a décidé toutes les deux d'écrire à propos de [l'accès aux produits menstruels] », se rappelle Chloe Crockford.
Des regroupements féministes revendiquent la création d’un ministère des Droits des femmes et de l’Égalité
À l’aube des élections provinciales et dans un contexte post-pandémique, la Maison La Traverse s’est jointe à une coalition de 19 regroupements féministes. Ce groupe revendique la création d’un ministère des Droits des femmes et de l’Égalité.
Cette revendication s’effectue alors que plusieurs constats alarmants ont été faits en ce qui concerne la condition des femmes. Le regroupement dénonce notamment l’accroissement important des violences motivées par le genre ainsi que l’intensification des inégalités entre les femmes et les hommes. Un fossé entre les femmes elles-mêmes a également été remarqué.
Recul de la situation des femmes dans le monde, selon ONU Femmes
La pandémie, la guerre et les changements climatiques ont mis sur pause les progrès de la situation des femmes dans le monde. Dans leur plus récent rapport, présenté aujourd’hui à New York, ONU Femmes et le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (DAES) préviennent que les disparités entre les sexes se sont poursuivies, et parfois même aggravées, au cours des dernières années. Certains indicateurs ont enregistré des reculs significatifs.
Les victimes de viol font entendre leur voix à l’ONU
« Mon viol compte, mon corps compte » : des victimes de viols ont fait passer leur message vendredi à l’ONU, où l’Assemblée générale a adopté une résolution « historique » sur l’accès à la justice des rescapés de violences sexuelles.
La résolution, accueillie par des cris de joie et des applaudissements, souligne notamment l’importance pour les victimes « d’accéder rapidement et sans entrave » à la justice, la nécessité de « renforcer » la coopération internationale et l’importance de la protection des droits des femmes de manière générale.
Les femmes qui travaillent dans le secteur de la santé et des soins gagnent 24 cents de moins que les hommes
Selon un nouveau rapport conjoint de l'Organisation internationale du Travail (OIT) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes travaillant dans le secteur de la santé et des soins sont confrontées à un écart de rémunération plus important que dans les autres secteurs économiques, gagnant en moyenne 24 pour cent de moins que leurs homologues masculins.
Ce rapport, qui constitue l'analyse la plus exhaustive sur les inégalités salariales entre hommes et femmes dans le domaine de la santé, révèle un écart de rémunération brut d'environ 20 points de pourcentage, qui passe à 24 points de pourcentage si l'on tient compte de facteurs tels que l'âge, l'éducation et le temps de travail. Ces résultats montrent que les femmes sont sous-payées par rapport aux hommes sur le marché du travail.
Les femmes à la rescousse dans les usines
Les entreprises manufacturières, on le sait, sont durement frappées par la pénurie de main-d’œuvre. Une réponse : une main féminine. Mais encore faut-il la convaincre…
Sur les 100 nouveaux employés qui s'ajoutent en septembre à la chaîne de montagne d'autocars de Prévost, 20 sont des femmes. On n'avait jamais vu un tel contingent.
La marche mondiale des femmes (MMF) participe à la première brigade féministe internationale « Alexandra Kollontai »
La lutte féministe est internationaliste. Par conséquent, en accord avec les idées et les principes socialistes, nous déclarons que nous sommes toutes des travailleuses. Les femmes de tous les pays doivent s’unir et s’opposer activement aux oppressions auxquelles nous sommes confrontées : patriarcat, colonialisme, racisme, impérialisme, capitalisme, néolibéralisme, entre autres.
Le cri du cœur d’une femme victime de viol qui veut protéger son enfant
Océane a peur. Peur que son agresseur ne lui enlève l’enfant qu’elle a eu après avoir été violée et qu’il ne s’en prenne à elle. L’histoire de la jeune femme de la région a soulevé l’indignation au Québec cette semaine. Elle lance un cri du cœur pour que la loi puisse les protéger. Celle que l’on nomme Océane pour protéger son identité raconte qu’après avoir été violée par son colocataire et ami, il y a trois ans, elle est tombée enceinte. Elle a choisi de garder l’enfant. Voilà que de la prison où il purge une peine de cinq ans pour le viol d'Océane et de trois autres personnes, l’agresseur réclame la paternité de l’enfant.
Plus de 230 000$ pour un projet contre les violences sexuelles à Laval
La Ville versera une subvention de 238 863$ à la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval inc (TCVCASL). Cette somme servira à la réalisation du projet Laval alliée contre les violences sexuelles porté par une cellule de travail comprenant divers partenaires communautaires et institutionnels dont le fiduciaire est la TCVCASL.
La Journée internationale des peuples autochtones met en avant le rôle des femmes
Le 9 août marque la Journée internationale des peuples autochtones. Cette date a été désignée en 1995 par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies. Ce choix vise à commémorer le moment où s’est déroulée la première réunion du Groupe de travail de l’ONU sur les peuples autochtones à cette date en 1982.
En 2022, la journée se déroule sous le thème du rôle des femmes autochtones dans la transmission des savoirs traditionnels. Selon le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, les savoirs des femmes autochtones doivent être protégés puisqu’ils font appel à des questions d’actualité.
Joe Biden signe un deuxième décret pour protéger l’accès à l’avortement
Le président des États-Unis, Joe Biden, a signé un décret destiné à protéger l’accès des femmes à l’avortement en réaction à la décision « extrême » de la Cour suprême d'annuler l’arrêt Roe c. Wade et le droit fédéral à l'avortement.
Le décret ordonne au département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) d’envisager des mesures pour faire en sorte que les femmes qui voyagent à l’extérieur de leur État pour obtenir un avortement puissent avoir accès aux services de santé appropriés.
Égalité femmes-hommes : un financement public sous conditions plaide le Haut Conseil à l'égalité
Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a publié, début juin 2022, un plaidoyer dans lequel il appelle à renforcer l’action du gouvernement en faveur de l’égalité femmes-hommes. Il propose notamment d’intégrer certaines conditionnalités dans les critères de financements publics.
Pas d’argent public sans égalité. C’est le titre de l’ouvrage publié par le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) le 7 juin 2022(nouvelle fenêtre). Partant du principe que les choix budgétaires du gouvernement peuvent impulser des changements de société, les auteurs plaident pour une prise en compte des facteurs d'égalité femmes-hommes dès l'élaboration des budgets de financement public.
Inéquitable, la relance économique rend les femmes vulnérables à l'inflation
La situation économique des Canadiennes a reculé par rapport à celle de leurs confrères masculins durant la pandémie, et même durant la reprise, selon un récent rapport du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA). Elles sont donc devenues plus vulnérables aux aléas de l’économie et auront plus de difficultés à s’adapter à l’inflation que les hommes.
Les femmes ont été frappées plus durement que les hommes durant la pandémie, puis elles sont restées un pas derrière eux à chaque étape de la reprise économique, explique l’économiste et auteure du rapport Katherine Scott. Selon son analyse, 60 % des emplois perdus durant la pandémie étaient occupés par des femmes.
Plus de logements aux femmes et aux enfants qui fuient la violence
Tout le monde au Canada mérite un chez-soi sûr et abordable. Les femmes et les enfants qui fuient la violence domestique dans les communautés du Canada auront désormais plus d'endroits vers lesquels se tourner.
« La pandémie nous a tous touchés, et pour les femmes et les enfants confrontés à la violence, les répercussions ont été graves. Pour s'attaquer à ce problème, notre gouvernement s'associe aux Refuges pour femmes battues du Canada dans le cadre de l'Initiative d'hébergement et de logement transitoire pour enfants afin d'accroître l'accès à des logements sûrs et abordables partout au Canada. Nous devons tous continuer à dénoncer les actes de violence sexiste, écouter et apprendre des survivants, et réfléchir à la façon dont nous pouvons bâtir un avenir plus égalitaire pour tous. » – L'honorable Marci Ien, ministre de la Condition féminine et de l'Égalité des sexes et de la Jeunesse
Offensive sans précédent pour contrer la prostitution au Grand Prix du Canada
Dans une campagne de publicité sans précédent, Québec visera pour la première fois les clients de la prostitution, pour leur rappeler qu’ils défient la loi en payant pour du sexe.
«S’il n’y avait pas de demande, il n’y aurait pas de proxénètes, pas de victimes. Les clients doivent comprendre qu’ils sont la cause du problème, qu’il y en a qui se font exploiter à cause d’eux», a insisté Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES).
La victoire judiciaire de Johnny Depp «potentiellement catastrophique» pour les victimes de violences
Les six semaines de débats devant le tribunal de Fairfax, près de Washington, ont viré au grand déballage sur la vie privée du couple de vedettes d’Hollywood qui s’accusaient mutuellement de violences.
Les jurés ont donné raison mercredi au «Pirate des Caraïbes» et lui ont attribué un peu plus de 10 millions de dollars de dommages-intérêts, jugeant que l’actrice de 36 ans avait diffamé son ex-mari en se présentant comme «une personnalité publique représentant les violences conjugales» dans une tribune publiée en 2018, même si Johnny Depp n’était pas mentionné.
Nouveau jugement de la Cour Suprême: Une victoire pour la reconnaissance des impacts de la violence conjugale et familiale sur les femmes violentées et leurs enfants
La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF) tient à saluer le nouveau jugement de la Cour suprême du Canada, dans la cause Barendregt c. Grebliunas, stipulant que le déménagement des enfants du couple pour aller vivre avec leur mère, dans une autre région que celle du conjoint violent, était dans leur meilleur intérêt. Les juges majoritaires ont conclu que les risques de répercussion sur les enfants étaient trop élevés, tenant compte de la relation acrimonieuse entre les parents, s’ils restaient dans la même région.
Le Barreau réclame de meilleures protections pour les femmes porteuses
Le Barreau du Québec estime que les dispositions prévues au projet de loi 2 pour encadrer la gestation pour autrui, soit le recours à une femme porteuse pour fonder une famille, « ratent la cible de protection du public ». Il réclame des modifications importantes à la réforme du droit familial que le gouvernement souhaite adopter d’ici la fin de la session, même si les partis d’opposition jugent le délai trop court.
Québec solidaire veut rendre gratuites toutes les méthodes contraceptives
De la pilule au condom, en passant par le stérilet et le diaphragme, Québec solidaire (QS) propose d’offrir gratuitement toutes les méthodes contraceptives à l’ensemble de la population de la province.
Dans le contexte économique actuel, qui se révèle difficile pour une large partie de la population, Québec solidaire affirme que cette promesse électorale tombe à point.
"C'est vraiment pour permettre aux femmes de ne pas avoir à choisir entre payer leur contraception ou bien payer une pinte de lait à la fin du mois", donne en exemple la co-porte-parole du parti, Manon Massé.
Femmes au Québec: Statut d’immigration précaire, santé précaire
Au Québec, environ 50 000 personnes n’ont pas accès à une couverture d’assurance maladie en raison de leur statut d’immigration précaire, selon une estimation de l’Institut universitaire SHERPA.
Parmi elles se trouvent des femmes comme Paula, pour qui la grossesse a tourné au cauchemar. Paula vit, travaille, paie des impôts et des taxes au Québec, mais elle est en attente d’un parrainage, ce qui ne lui permet pas d’avoir accès aux soins couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). La joie des premiers moments avec son bébé s’est vite transformée en angoisse. Comment payer pour chaque visite à la clinique ou aux urgences lorsqu’on vit avec le salaire minimum et qu’on a déjà une famille à nourrir ? Comment réunir 10 000 $ pour le dépôt exigé avant l’accouchement ? Comment s’acquitter des dettes liées à un accouchement facturé trois fois plus cher – jusqu’à 20 000 $ et même plus ?
Fécondation In Vitro - Un programme temporaire de remboursement
Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, annonce qu'un programme temporaire sera confié à la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) pour rembourser les services de fécondation in vitro (FIV) aux femmes ayant perdu leur admissibilité aux services assurés en procréation assistée au cours des derniers mois, soit en raison de la suspension de services de certains centres de procréation assistée (CPA) ou du délestage de certains services lié à la pandémie de la COVID-19.
Sondage: 80% des Canadiens appuient le droit à l’avortement
Alors que le débat sur le droit à l'avortement refait surface avec véhémence aux États-Unis, au Canada, un nouveau sondage mené en ligne indique qu'environ quatre répondants sur cinq sont en faveur du droit d'une femme à un avortement si elle le souhaite, tandis que 14% y sont opposés.
Ce que « Roe versus Wade » signifie pour les droits humains
Lundi soir, le site d’informations POLITICO a publié un projet d'arrêt de la Cour suprême des États-Unis dans le cadre d’une affaire concernant l’État du Mississippi, et qui a fait l’objet d’une fuite. Ce nouveau jugement annulerait l’arrêt « Roe versus Wade » (« Roe contre Wade », qui autorise l’avortement dans ce pays). L'annulation de l’arrêt protégeant le droit à l'avortement serait particulièrement dur pour les femmes de couleur à faible revenu.
Les mammographies sont toujours refusées aux femmes handicapées
On se souviendra le 22 août 2014 quand, après avoir rencontré le ministre Barrette à ses bureaux de la rue Union, le RAPLIQ avait manifesté son indignation devant plusieurs membres des médias. Le RAPLIQ avait téléphoné à toutes les cliniques de dépistage désignées du MSSS et quatorze (14) d'entre elles avaient catégoriquement refusé qu'une femme en fauteuil roulant se présente à leur clinique pour passer une mammographie, et ce, bien que lesdites cliniques étaient accessibles. Le ministre Barrette visiblement choqué par cette nouvelle nous avait fait la promesse que ceci ne se reproduirait plus et que chacune de ces cliniques serait vertement interpellée.
Avortement: Simone de Beauvoir avait raison
La Cour suprême des États-Unis s’apprête à tout simplement annuler l’important jugement Roe c. Wade, un arrêt majeur qui protège le droit des femmes à avorter aux États-Unis. Il s’agirait, si la rumeur se confirme, d’un recul majeur, non seulement pour le droit des Américaines, mais pour toute la société. Imaginez qu’en 2022, le droit des femmes de disposer de leur corps soit encore un sujet qui déchire l'une des sociétés les plus modernes et évoluées.
Capitale-Nationale: une aide financière pour les victimes de violences sexuelles et conjugales
Les victimes de violences sexuelles et conjugales de la Capitale-Nationale pourront bénéficier d’une aide financière d’urgence (AFU), a annoncé samedi le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette. «Lorsqu’une personne victime de violence sexuelle ou de violence conjugale souhaite quitter un milieu nocif, elle doit pouvoir le faire rapidement. L’aide financière d’urgence permet aux personnes victimes d’obtenir un soutien financier immédiat pour qu’elles puissent agir en toute confiance», a mentionné M. Jolin-Barrette.
Le Laboratoire pour la progression des femmes dans les sports au Québec voit le jour
Une nouvelle unité mixte de recherche de l’Université Laval, qui marie les forces universitaires à celles de partenaires, permettra de documenter en temps réel la situation de l’équité des genres dans les sports au Québec. Le ministère de l’Éducation du Québec accorde 1,25 million de dollars sur cinq ans pour la création du laboratoire pour la progression des femmes dans le sport au Québec (PROFEMS).
Une députée trouve «honteux» de suggérer un lien entre violence et développement
Une députée fédérale conservatrice de l’Alberta qualifie dans un courriel privé de «honteuse» une étude initiée par le NPD sur la relation qu’il pourrait y avoir entre le développement des ressources naturelles et l’augmentation de la violence faite aux femmes et aux filles autochtones.
Le Devoir/ Opinion: Nous invisibiliser, c’est nous discriminer
« Ma conjointe n’est pas que mon “amie” », « Ce n’est pas une “phase” », « Quand on s’embrasse dans la rue, cela n’est pas censé être excitant ou choquant ». Voici quelques exemples de témoignages de femmes de la diversité sexuelle que l’on retrouve sur le site visibilitelesbienne.ca, depuis le lancement de la campagne « Invisibiliser, c’est discriminer » au début du mois d’avril.
En effet, même en 2022, les femmes de la diversité sexuelle peinent encore parfois à trouver leur place au sein même du mouvement LGBTQIA2S+, de la société et parfois même de leur propre vie.
Des parents dénoncent un concours anti-avortement dans une école ontarienne
Des parents s’insurgent après qu’un enseignant de 8e année d'une école primaire catholique de Woodstock, en Ontario, a demandé à ses élèves de créer des affiches anti-avortement dans le cadre d’un concours organisé par un organisme pro-vie, Oxford County Right to Life.
"J’ai tout de suite su que ce projet était inapproprié", lance Kaydence Lee Dixon, 13 ans.
Plus de 62 000$ dans la lutte contre la violence sexuelle
Le CALACS des Rivières Haute-Yamaska Brome-Missisquoi obtient une aide financière utile à son initiative de prévention et d’intervention en matière d’exploitation sexuelle chez les jeunes. Le gouvernement provincial lui a octroyé une somme totale de 62 520 $ par l’entremise d’un programme instauré par le ministère de la Sécurité publique.
La CAQ abandonne les femmes en difficulté des Laurentides
La CAQ refuse de renouveler le financement de la Maison de Sophia, seul refuge dans les Laurentides pour les femmes victimes de violence, dénoncent Mme Isabelle Melançon, porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine, et Mme Christine St-Pierre, députée responsable des Laurentides pour l'opposition officielle.
Lors de la période de questions à l'Assemblée nationale, ce matin, les deux députées ont questionné le gouvernement caquiste qui, par la voix de la présidente du Conseil du trésor et de la ministre de l'Habitation, a tout simplement évité le sujet du financement de l'organisme.
Le Principe de Joyce écarté de la santé, vague de critiques contre la CAQ
Des leaders autochtones et des élus fustigent le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) pour son refus d’intégrer le Principe de Joyce et la sécurisation culturelle dans la refonte de la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
Comme le révélait récemment le quotidien Le Devoir, le gouvernement Legault ne tiendra pas sa parole relativement à son engagement d’inclure la notion de sécurisation culturelle dans la loi. Il s’y était pourtant engagé après la mort de Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette.
Le gouvernement investit 4,9 M$ pour faire bouger les aînés et les personnes handicapées
« Au cours des dernières années, notre gouvernement a multiplié les actions concrètes afin de faire bouger l'ensemble de la population québécoise, et ce, peu importe son âge. La santé physique et mentale des personnes vulnérables me tient à cœur et elle a été particulièrement affectée par la pandémie. Je me réjouis de cette aide financière, qui cible les aînés et les personnes ayant un handicap. », Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.
Violence conjugale: Un premier tribunal spécialisé à Salaberry-de-Valleyfield
Québec est passé de la parole aux actes en lançant vendredi à Salaberry-de-Valleyfield un premier projet-pilote de tribunal spécialisé en violence sexuelle et en violence conjugale qui permettra aux victimes de se sentir en confiance et en sécurité.
Une marche pour les droits des femmes marquée par la guerre en Ukraine
Plus de 150 personnes ont défilé dans les rues de Montréal, samedi, dans le cadre d’une manifestation annuelle pour les droits des femmes marquée par la guerre en Ukraine.
« Des gens se font évincer, incluant des immigrantes et des femmes sans statut. Si à cause de l’embourgeoisement, elles se font évincer, où iront ces femmes? Si elles n’ont pas de sécurité au sein même de leur logement, que vont-elles faire? », a lancé au Devoir Ishita Tiwary, une des organisatrices de la marche.
Droits des femmes: nous ne devons jamais reculer
Comme toutes celles et tous ceux qui ont lutté pour l’égalité des chances, pour que nous reconnaissions pleinement l’égalité des femmes, pour que chacune et chacun puisse participer pleinement à la construction d’une société où tous sont traités équitablement, je m’impatiente et je trouve que les choses ne progressent pas assez rapidement.
Journée internationale des femmes: Tomber en amitié
Je m’ennuie de tomber en amitié. Depuis deux ans, les occasions de coups de foudre amicaux se font pas mal plus rares. « En amitié, le “coup de foudre” existe aussi », écrit la sociologue Claire Bidart dans le livre L’amitié, un lien social. « Ce processus est parfois très rapide, quasi instantané. Comme en matière de séduction amoureuse, quelqu’un nous a “tapé dans l’œil”. »
L’impact de la pandémie sur les femmes
Violence conjugale, pertes d’emploi, accès à l’avortement menacé... Partout dans le monde, les «effets secondaires» de la covid-19 frappent les femmes de plein fouet. Cette crise sanitaire – qui n’est d’ailleurs pas terminée – aura fait reculer la lutte pour leurs droits d’au moins une génération.
La politique d'égalité femmes-hommes : où en est-on ?
La politique d'égalité femmes-hommes est une politique publique particulière. Ces objectifs sont intégrés dans la plupart des politiques publiques, elle est transversale et elle entretient aussi des liens étroits avec le secteur associatif. Un demi-siècle après les premières mesures en faveur des droits des femmes, quel bilan en tirer ?
Violence conjugale: offrir le soutien aux femmes qui veulent fuir est essentiel
Les femmes victimes de violence conjugale ont besoin de plusieurs ressources du mouvement communautaire dans leur parcours pour sortir d’une relation violente. Cela est vrai pour celles qui reçoivent l’accompagnement des maisons comme pour celles, nombreuses, qui composent au quotidien avec la violence, dans l’ombre et le silence, sans avoir recours aux ressources spécialisées.
Les Débats internationaux de Glendon: femmes et leadership
Glendon a invité «quatre femmes pionnières passionnées» à prendre la parole pour partager leurs expériences de leadership dans les secteurs public et privé. Elles pourront notamment évoquer leurs défis, mais aussi leurs stratégies pour faire progresser l’équité entre les genres et les droits des femmes au Canada et au-delà.
Un congé payé pour la Journée internationale des femmes?
Et si on pouvait bénéficier d’un congé payé à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars prochain? C’est la proposition d’Organon Canada, une entreprise mondiale de produits pharmaceutiques destinés aux femmes, qui offrira à tous les membres de son personnel, peu importe leur genre, une journée de répit avec salaire.
Requête alléguant un système discriminatoire contre les femmes dans la construction
La Commission des droits de la personne a déposé une requête contre la Commission de la construction, alléguant que le système d’embauche dans l’industrie de la construction a des effets discriminatoires à l’égard des femmes.
De plus en plus de modèles de femmes dans le sport, un effet d'entraînement?
Aujourd’hui est la journée internationale du sport féminin. De plus en plus, les femmes font leur place dans un milieu qui était réservé presque uniquement aux hommes. Pensons à la nomination de Chantal Machabée comme vice-présidente communications avec le Canadien de Montréal, à Élisabeth Mantha qui est devenue la première femme arbitre dans la LHJMQ ou encore à Émilie Castonguay qui vient d'être nommée directrice générale adjointe avec les Canucks de Vancouver.
Une réforme immédiate du régime de l’assurance-emploi réclamée par le Bloc
De nouvelles mamans qui n’avaient pas droit aux prestations régulières de l’assurance-emploi, puisqu’elles n’avaient pas cumulé un nombre suffisant d’heures durant la période de référence alors qu’elles étaient en congé de maternité, ont eu gain de cause devant la justice. Le Bloc Québécois espère que « cette fois soit la bonne » et qu’une réforme de la Loi sur l’assurance-emploi se mettra en branle rapidement.
Un nouvel outil pour aborder la violence conjugale dans les médias
Découlant de la Trousse média sur la violence conjugale , cet outil s’adresse aux professionnels des médias de l’information, aux étudiants en journalisme, aux personnes intervenant auprès des victimes et des agresseurs et au grand public.
32 ans après Polytechnique, il faut « se battre » contre la violence faite aux femmes
Quatorze rayons lumineux ont éclairé un ciel pluvieux au cours d'une cérémonie commémorative tenue lundi soir sur le mont Royal en hommage aux jeunes femmes qui ont péri dans la fusillade perpétrée le 6 décembre 1989 à Polytechnique Montréal. Les noms des 14 victimes de la tragédie, en majeure partie des étudiantes en génie, ont été lus devant des proches et des politiciens, pendant que les faisceaux illuminaient le ciel l'un après l'autre, pour une huitième année.
Loi sur l’équité salariale | Vingt-cinq ans plus tard, un écart demeure
Un quart de siècle après l’adoption de la Loi sur l'équité salariale, un écart demeure entre emplois à prédominance masculine et ceux à prédominance féminine et il sera le plus difficile à éliminer, estime l’ancienne ministre Louise Harel, responsable du projet en 1996. La route a été longue, certaines employées ne recevant leur chèque d’équité salariale qu'aujourd’hui, en 2021.
Le marathon des mots contre la violence conjugale
Lors du Marathon des mots contre la violence conjugale, des prises de parole préparées pour l’occasion par des personnalités publiques, mais aussi par des femmes hébergées en maison seront dévoilées. Elles prendront la forme de textes, de vidéos de musique et d’illustrations.
La ministre fédérale des Femmes veut s’attaquer à la violence fondée sur le genre
La toute nouvelle ministre fédérale des Femmes et de l'Égalité des genres, Marci Ien, soutient que dans le cadre de ses efforts pour lutter contre la violence contre les femmes, elle veut aussi mettre l'accent sur les hommes, afin de comprendre les causes profondes de ce problème.
La pandémie a renforcé les inégalités
Les personnes pauvres, les femmes et les jeunes ont été plus touchés par les effets socio-économiques néfastes de la COVID-19, selon une enquête de l’Institut de la statistique du Québec.
Égalité entre les femmes et les hommes: du soutien pour les organismes communautaires en condition féminine
La députée de Berthier, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière, Caroline Proulx, annonce une aide financière de 245 000 $ sur quatre ans pour soutenir la mission de la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière.
La plus grande prévisibilité financière dont bénéficiera cet organisme lui permettra d’intensifier son travail de concertation en faveur de l’égalité pour toutes les femmes dans la région de Lanaudière, tout en assurant la pérennité de ses interventions.
Comme la situation relative à l’égalité varie d’une région à l’autre et parfois même au sein d’une même région, il est primordial de tenir compte des particularités et des défis régionaux afin de bien cibler les interventions à effectuer pour tendre vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce financement reconnait l’expertise des Tables régionales de groupes de femmes, comme la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière, ainsi que des membres qu’elles représentent en matière de condition féminine.
ONU FEMMES appelle à des investissements massifs pour mettre fin à la violence envers les femmes au vu d'un nouveau rapport montrant que sa prévention est terriblement sous-financée
En 2022, les pays du monde entier ont dépensé 204 milliards d'USD en aide au développement à l'étranger - sur cette somme considérable, seul un cinquième de 1 % a été consacré à la prévention de la violence basée sur le genre (VBG).
À l'approche de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, un rapport intitulé «What Counts ? The state of funding for the prevention of gender-based violence against women and girls», rédigé par les partenaires d'ONU Femmes; l’Accélérateur de la prévention de la violence basée sur le genre et l’Equality Institute (Institut pour l’égalité), travaillant ensemble dans le cadre de l'engagement collectif avec la Coalition d'action pour l'égalité des générations violence basée sur le genre, révèle une réalité inquiétante : la violence basée sur le genre est un problème aux proportions alarmantes qui ne recueille que 0,2 % de l’ensemble des dépenses consacrées à l’aide et au développement.
Près de 4 M$ pour soutenir les personnes qui souhaitent sortir de la prostitution
La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce l'octroi de 3,88 M$ sur trois ans ou quatre ans à neuf organismes communautaires spécialisés en matière d'aide à la sortie de la prostitution.
Ce soutien financier comprend un investissement de 1,13 M$ destiné à soutenir et à bonifier les services offerts en matière de sortie de prostitution dans les régions de Lanaudière, des Laurentides, de Laval, de la Montérégie, de Montréal, de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Cette somme sera versée sous forme d'un financement récurent aux organismes le CALACS La Chrysalide, le CALACS Coup de Cœur, Le Phare des AffranchiEs et La Sortie.
Explosion des cas de harcèlement conjugal
Le nombre d'accusations pour harcèlement criminel en contexte de violence conjugale a plus que doublé en seulement cinq ans au Québec, une explosion entre autres provoquée par les nouvelles technologies utilisées par les suspects pour traquer leur victime.
«C’est de plus en plus accessible. C’est vraiment la grosse différence avec ce qu’on pouvait voir il y a quelques années, en comparant à aujourd’hui», résume Thierry Sabourin, procureur de la Couronne affecté aux dossiers de violence conjugale, à Montréal. On parle ici, par exemple, de GPS et de caméras, voire d'applications installées en douce sur un cellulaire pour espionner à son insu la personne ciblée.
« Je te vois »: un programme pour aider les victimes de violence à sortir de l’ombre
Le Centre-Femmes de Beauce lance le projet « Je te vois », une offensive qui vise à sortir de l’invisibilité les femmes qui vivent une situation de violence. Dans ce cadre, plusieurs activités seront proposées au cours des prochains mois.
La directrice générale du Centre-Femmes, Luce Morand, a expliqué que la pandémie semble avoir exacerbé un mal qui prévaut bien plus qu’on peut le penser parce que les victimes de violence sont souvent invisibles. « Ces femmes sont isolées et extrêmement vulnérables. La pression qu’elles subissent les emmure. Le problème est particulièrement criant pour les femmes vivant avec des limitations liées physiques ou mentales, ou liées à l’âge. Une tragédie beauceronne rapportée récemment par les médias et qui a semé consternation et dégoût renforce la pertinence du programme "Je te vois"». Madame Morand, qui milite depuis plus de 33 ans pour la condition féminine et côtoie les femmes d’ici, se montre plus déterminée que jamais à aider ces femmes et à sensibiliser l’ensemble de la population au fait qu’on ne peut laisser faire face à cette problématique sociale.
Les jeunes de Rivière-des-Prairies ont besoin d'espaces
Si Rivière-des-Prairies est l’un des quartiers les moins favorisés de Montréal, la Corporation de développement communautaire de Rivière-des-Prairies (CDC RDP) agit heureusement au quotidien afin d’améliorer la qualité de vie de ses habitants et en particulier de la jeunesse, qui représente un véritable enjeu dans le nord-est montréalais.
« Rassembler, innover, agir pour notre quartier » est d’ailleurs la devise de la CDC RDP. Son but, comme on l’a vu depuis le début de cette série spéciale, est de soutenir les organismes dans la réalisation de leurs missions respectives liées aux problématiques de transports, d’alimentation et de vivre-ensemble. L’une des grandes préoccupations de ce quartier est sans surprise la jeunesse, souvent laissée pour compte en termes d’infrastructures de loisir, d’activités organisées et d’encadrement.
6,22 M$ pour la prévention des agressions à caractère sexuel
La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce une aide financière de 6,22 M$ au Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) et aux Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS).
Cet investissement s'inscrit en phase avec la priorité du gouvernement du Québec de lutter contre les violences sexuelles et conjugales. Les sommes seront octroyées via le programme Empreinte - Agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel, qui vise à mieux outiller les jeunes du secondaire, leurs parents ainsi que le personnel scolaire afin de prévenir la violence sexuelle et de réduire la tolérance sociale vis-à-vis de ce phénomène.
Un chemin de croix persistant pour les personnes trans et non binaires du Québec
Québec solidaire déplore que certains organismes étatiques, notamment la SAAQ et la RAMQ, ne permettent pas encore la mention « X » comme marqueur de sexe sur les documents officiels.
« En marge des événements de la Fierté, il est inquiétant de constater que l'engagement du gouvernement de reconnaître un marqueur de genre non binaire n'est pas encore rempli », écrit la députée de la circonscription montréalaise de Sainte-Marie–Saint-Jacques. « Malgré tous mes échanges avec vous et vos collègues, la mise en œuvre de la loi piétine encore et toujours.»
Le gouvernement du Canada finance des lignes d'assistance téléphonique pour contrer la violence fondée sur le sexe à Terre-Neuve-et-Labrador
Les lignes d'assistance téléphonique en cas de crise représentent un filet de sécurité pour les personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe et constituent une ressource essentielle en matière de services de soutien. Durant la pandémie, la demande pour ces services a considérablement augmenté partout au Canada, et cette demande se maintient aujourd'hui.
Aujourd'hui, la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, Marci Ien, accompagnée de Pam Parsons, la ministre responsable des Femmes et de l'Égalité des genres à Terre-Neuve-et-Labrador, et de Andrew Furey, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, ont annoncé un investissement de 700 000 dollars en vue d'appuyer des lignes d'assistance téléphonique en cas de crise partout dans la province jusqu'au 31 mars 2026.
L’écart salarial hommes-femmes resserré en 2022
L’écart de rémunération entre les hommes et les femmes au Canada s’est rétréci l’année dernière par rapport à 2021, mais il se situe toujours à plus de 20 %, selon un nouveau sondage.
L’enquête pour la société de paie ADP Canada révèle que les travailleurs canadiens qui s’identifient comme des femmes ont déclaré gagner 21 % de moins que les travailleurs qui s’identifient comme des hommes l’année dernière.
Le rapport a fait état d’un écart de 24 % pour 2021, alors qu’il était de 21 % en 2020.
Une campagne pour dénoncer le harcèlement de rue dans les transports à Montréal
«Trop souvent banalisé, le harcèlement de rue est un phénomène intolérable qu’il faut combattre avec ardeur», a déclaré Despina Sourias, conseillère associée à la condition féminine, à la diversité, à la jeunesse et aux personnes aînées au comité exécutif de la Ville de Montréal.
Cette campagne, dont le slogan est: «Le harcèlement de rue, c’est non. Témoins, agissons», vise à dénoncer le harcèlement de rue, mais également à sensibiliser la population en tant que témoins potentiels.
Ainsi, des affiches seront notamment installées et visibles pendant cinq semaines dans les espaces publics, dans le réseau de la STM et dans certains médias numériques, ainsi que dans des installations communautaires, culturelles et sportives.
Groupes antiavortement: Legault veut interdire des évènements dans « des organismes publics »
François Legault interdira à des groupes antiavortement « de pouvoir faire des grands spectacles dans des organismes publics » après l’annulation par sa ministre Caroline Proulx d’un évènement à venir au Centre des congrès de Québec. La ministre du Tourisme estime que le PDG de l’endroit a commis une « erreur » en acceptant la réservation.
La ministre du Tourisme Caroline Proulx est intervenue jeudi soir pour faire annuler un évènement antiavortement qui devait se tenir à la fin du mois au Centre des congrès de Québec, une société d’État.
« C’est contre les principes fondamentaux du Québec. Il est hors de question que dans l’une de nos sociétés d’État, qui sont sous notre responsabilité, comme le Centre des congrès ou le Parc olympique… Ce genre d’évènements n’aura pas lieu chez nous », a martelé de son côté la ministre Proulx lors d’une mêlée de presse en compagne de la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron.
Des milieux de travail alliés contre la violence conjugale
Un dîner-causerie accueillait ce midi les délégué-es interpellés par la question de la violence conjugale en milieu de travail. Si on se fie à la participation à cette activité qui affichait complet, la mobilisation des syndicats dans la lutte contre la violence semble essentielle.
Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN et responsable du dossier de la condition féminine, ouvrait la rencontre. L’objectif était « d’aborder un sujet important et délicat, celui de la violence conjugale. Même si on en parle un peu plus, selon Statistique Canada, seulement 30 % des victimes portent plainte… c’est donc un fléau et il y a plusieurs enjeux sur lesquels s’attarder aujourd’hui ». La secrétaire générale invitait chaleureusement les personnes présentes à participer à la période d’échange qui s’est tenue après la conférence.
Le gouvernement du Canada renforce l'accès aux services d'avortement
Tout le monde devrait avoir accès à des services constants et sécuritaires en matière de santé reproductive, dont l’avortement. Même si l’avortement est légal au Canada depuis plus de 50 ans, des obstacles empêchent encore de nombreuses personnes d’y avoir accès. La santé sexuelle et reproductive fait partie intégrante des soins de santé et le gouvernement du Canada défendra toujours le droit des femmes à choisir, tout en améliorant l’accès aux soins pour tous.
Aujourd’hui, au nom de l’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé, l’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, a annoncé l’octroi de plus de 4,2 millions de dollars à l’équipe de recherche sur la contraception et l’avortement de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et à Action Canada pour la santé et les droits sexuels pour leurs projets financés par le Fonds pour la santé sexuelle et reproductive (FSSR).
Violences à caractère sexuel au travail - Des inégalités intolérables pour les femmes
Chaque année au Québec, des centaines de personnes, pour la plupart des jeunes femmes, sont victimes de violences sexuelles dans le cadre de leur travail.
Pour obtenir justice, elles doivent mobiliser les recours existant en droit du travail, lesquels sont mal adaptés aux particularités des violences sexuelles et ne répondent pas aux besoins des victimes. À l’instar des réformes apportées en droit criminel et du Tribunal spécialisé récemment mis sur pied en droit pénal au Québec, il faut de toute urgence réformer le droit du travail pour mieux protéger les personnes victimes de violences sexuelles.
Le gouvernement du Canada annonce près de 857 000 $ pour appuyer la santé mentale maternelle
Santé Canada - Pendant la grossesse et après l'accouchement, de nombreuses femmes développent d'importants problèmes de santé mentale, comme des dépression, des psychoses et des pensées suicidaires. Ces problèmes de santé mentale périnataux peuvent non seulement nuire à la mère et à l'enfant, mais également entraîner des conséquences négatives à long terme sur les familles. Le gouvernement du Canada est déterminé à soutenir la santé mentale maternelle et à créer un avenir sans stigmatisation autour des maladies mentales périnatales.
Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale maternelle et de la Semaine de la santé mentale au Canada, l'honorable Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, a annoncé un financement de près de 857 000 $ pour des projets d'appui à la santé mentale maternelle de trois organismes. Cette annonce a été faite lors de la deuxième Marche de Flora, une activité bénéfice annuelle organisée par le Collectif canadien pour la santé mentale périnatale en l'honneur de Flora Babakhani, une mère canadienne qui a perdu la vie des suites d'une psychose postnatale non détectée et non traitée.
L’ONU demande l’aide du Canada pour endiguer la violence fondée sur le genre
Une initiative des Nations Unies visant à éliminer la violence fondée sur le genre demande au Canada de fournir de l’argent pour aider à endiguer le recul des droits des femmes, même si les libéraux réduisent l’aide étrangère.
«Les droits des femmes et la violence contre les femmes et les filles ne sont pas une question secondaire», a souligné Nahla Valji, conseillère principale en matière d’égalité des sexes à l’ONU, un poste que le Canada a poussé à créer au siège de l’agence à New York.
Mme Valji, qui a grandi à Burnaby, en Colombie-Britannique, est sur la colline du Parlement cette semaine pour demander au premier ministre Justin Trudeau d’aider à freiner l’érosion des droits des femmes dans le monde.
Violences sexuelles à l'école - QS redépose un projet de loi avec l’appui du PQ et du PLQ
Les trois partis de l’opposition s’unissent pour « mettre de la pression » sur le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en réclamant l’adoption d’ici juin d’une loi-cadre pour lutter contre les violences sexuelles en milieu scolaire. Un projet de loi sera de nouveau déposé jeudi, cette fois par la députée solidaire Ruba Ghazal.
« C’est un sujet important qui doit être traité de façon transpartisane. […] On veut adresser un message clair au ministre : ça prend une loi-cadre pour lutter contre les agressions sexuelles dans nos écoles. Ça presse », a martelé dimanche Mme Ghazal, lors d’une conférence de presse à Montréal, aux côtés du collectif La voix des jeunes compte, qui réclame l’adoption d’une telle loi depuis plus de cinq ans.
Les groupes misogynes représentent une menace croissante, selon des experts
Cinq ans après l'attaque au camion-bélier qui a coûté la vie à une dizaine de personnes à Toronto, des experts croient que les mouvements extrémistes misogynes demeurent une menace croissante envers la sécurité du pays.
L'auteur de cet attentat, Alek Minassian, avait prétendu que sa colère avait été provoquée par les femmes qui refusaient d'avoir une relation avec lui. Il disait s'être inspiré du mouvement des célibataires involontaires, aussi connu sous le nom de "incel".
Arie Perligner, un expert de l'Université du Massachusetts-Lowell, dit que les autorités policières s'inquiètent de plus en plus de ces groupes dont l'idéologie est misogyne. La menace est croissance. C'est un problème persistant, lance-t-il.
Mettre en évidence la charge mentale des femmes
Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) présente le projet La charge mentale des femmes; la partie invisible du travail invisible en Chaudière-Appalaches. Il se déroule jusqu’au printemps 2026 et met de l’avant l’aspect social et collectif de la charge mentale vécue par les femmes dans une visée de déculpabilisation.
Le RGRCA se donnera pour mission de documenter les effets de la charge mentale sur les femmes vivant à la croisée des oppressions, de sensibiliser les femmes aux enjeux sociaux de la charge mentale dans une visée de déculpabilisation, de sensibiliser les hommes à l’enjeu de la charge mentale ainsi que de déconstruire les stéréotypes de genre et de la division sexuelle du travail domestique et professionnel.
Le droit des femmes sur la procréation plus important que les huit milliards d’habitants
L’ONU remet de l’ordre dans le sens des priorités. Au lieu de s’inquiéter de savoir s’il y a trop d’habitants sur Terre - avec un pic attendu à 10,4 milliards dans les années 2080 –, le monde devrait se préoccuper des difficultés des femmes à exercer leurs droits en matière de procréation, estime le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), en charge des questions de santé sexuelle et reproductive.
Natalia Kanem, qui dirige l’organisation, juge « faux » de croire que le réchauffement climatique est dû à la prolifération des êtres humains sur une planète aux ressources limitées. D’ailleurs, les pays ayant les plus hauts taux de fécondité sont ceux qui contribuent le moins au réchauffement mais qui souffrent le plus de ses conséquences.
La lutte contre les violences sexuelles s’invite au Gala du Mérite sportif des Patriotes
Comme annoncé, une manifestation s’est tenue à Trois-Rivières à l’avant de l’Hôtel Delta, rue Notre-Dame-Centre, où se tenait le 51e gala du mérite sportif des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières, samedi soir. L’événement a été ciblé pour dénoncer les violences à caractère sexuel dans les milieux sportifs et réclamer la fin de l’impunité.
Une vingtaine de personnes ont répondu à l’invitation du Groupe d’actions féministes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) avec l’appui de la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM). Pour la grande majorité, les invités au gala du Mérite sportif des Patriotes sont entrés au centre des congrès par une autre porte, évitant ainsi de faire face à la manifestation pacifique.
Le comité "Lutte à la discrimination du RAFIQ" appelle à des mesures urgentes pour lutter contre la discrimination en emploi des femmes immigrées et racisées
Le Réseau d'action pour l'égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ) appelle à des actions concrètes pour améliorer les conditions de vie des femmes immigrées et racisées du Québec et propose des mesures pour combattre la discrimination en emploi.
Une analyse menée depuis plusieurs mois par le Comité de lutte à la discrimination du RAFIQ démontre la double discrimination subie par les femmes immigrées et racisées sur le marché du travail, comparativement à leurs homologues masculins et par rapport aux femmes natives. « Les plus importants obstacles à l'intégration des immigrantes à la société d'accueil sont la discrimination systémique et le racisme, explique Maguette Niane Khadima, membre du Comité. Cela prend notamment la forme d'écarts salariaux ou de difficultés à accéder à un emploi à la hauteur de leurs compétences en raison de la non-reconnaissance des acquis professionnels et académiques ».
Vers une « industrie » des mères porteuses au Québec ?
Le projet de loi du gouvernement Legault visant à encadrer les droits des femmes porteuses et des enfants suscite des critiques. Des groupes dénoncent par exemple le fait qu’il n’ait pas été précédé d’un débat sur la grossesse pour autrui ou qu’il ouvre la voie à une industrie liée à cette pratique, peut-on lire dans des mémoires déposés à l’Assemblée nationale dans la foulée des consultations.
La loi que s’apprête à promulguer Québec tient pour acquis que la grossesse pour autrui est « inéluctable », alors que de nombreuses organisations dans le monde sonnent l’alarme et que des pays interdisent cette pratique, a fait valoir en commission parlementaire le groupe Pour les droits des femmes du Québec.
Six luttes à finir pour la condition féminine
En ce jour de la femme, prenons le temps de nous arrêter sur les luttes qui sont encore à livrer pour la condition féminine. Bien que nombreuses, six d’entre elles retiennent notre attention : la place des femmes dans les milieux de travail, l’iniquité salariale, la conciliation travail-famille-études, les violences sexuelles, le droit à l’avortement et les féminicides.
La vie des femmes s’est grandement améliorée grâce aux nombreuses luttes menées au fil du temps. Pensons au droit de vote, à la place de la femme dans le couple et la famille, les femmes au pouvoir, la création de nombreux organismes d’aide, la contraception, les lois en matière d’agression sexuelle, etc.
Malgré tout, de nombreux combats sont encore à livrer.
L’égalité entre les sexes pas avant « 300 ans », selon Guterres
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a déploré lundi que «l’égalité» entre les femmes et les hommes dans le monde soit un objectif de plus en plus lointain, atteint au mieux «dans 300 ans».
«L’égalité entre les sexes s’éloigne de plus en plus. Au rythme actuel, [l’organisation] ONU Femmes la fixe à dans 300 ans», a dénoncé M. Guterres dans un discours à l’ouverture de deux semaines de débats à New York de la Commission de la condition de la femme (CSW) et à deux jours de la Journée internationale des femmes du 8 mars. Dans l’amphithéâtre de l’Assemblée générale, le chef de l’ONU a estimé que les «droits des femmes étaient maltraités, menacés, violés à travers le monde» et que «le progrès effectué depuis des décennies disparaissait sous nos yeux».
Hausse de la violence au travail : les femmes sont les principales victimes
Le nombre de blessures et de maladies causées par la violence au travail a bondi de plus de 25% entre 2018 et 2021, et dans la majorité des cas, ce sont les femmes qui en sont victimes.
C’est ce qu’indiquent les plus récentes statistiques sur la violence, le stress et le harcèlement en milieu de travail de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
On y note une augmentation considérable du nombre de blessures physiques et psychologiques causées par des coups, des coups de pied et des volées de coups, mais aussi par des bousculades, des pincements et des coups d’ongles, en particulier à l’endroit du personnel de la santé (48,3%) et des enseignants (29,5%).
Forte régression de la représentation des femmes parmi les candidats à des postes de cadre supérieur au Canada
Le troisième Rapport annuel sur le rendement en matière de diversité des genres et de leadership : Le rapport zéro du Projet prospérité révèle que, tandis que nous retournons au travail et que la pandémie se résorbe, la représentation des femmes à des postes de direction est en péril, et cette menace est encore plus importante pour les femmes ayant une identité intersectionnelle (femmes racisées, autochtones, vivant avec un handicap ou membres de la communauté 2SLGBTQIA+).
La représentation des femmes a diminué tant parmi les cadres supérieurs que parmi les candidats à des postes de cadre supérieur (respectivement de 2,8 points de pourcentage et de 11,9 points de pourcentage). Ces baisses devraient nous mettre en garde : si un plus grand nombre d'organisations ne prennent pas les devants et n'adoptent pas des stratégies de recrutement, d'embauche et de promotion qui favorisent l'égalité femmes-hommes, le nombre de postes de direction occupés par des femmes risque de continuer à reculer au Canada au cours de la prochaine décennie.
Des visions du féminisme s’entrechoquent à l’Assemblée nationale
La vision du féminisme de la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, diffère de celle des partis d’opposition. Le féminisme intersectionnel, soutenu entre autres par Québec solidaire, vise à reconnaître « toutes les formes de discrimination dans la société, comme l’âge, la condition socioéconomique, l’origine ethnique, la présence d’un handicap, l’orientation sexuelle », et leurs effets conjoints, explique la députée Ruba Ghazal. « Dans les mouvements qui réfléchissent à ces questions, il y a un consensus, ajoute-t-elle. C’est vraiment de base. »
Mme Ghazal a présenté mardi une motion sans préavis au Salon bleu avec le Parti libéral du Québec et le Parti québécois, en vue du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Elle visait notamment à ce que l’Assemblée nationale encourage « l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle afin de défendre les droits de toutes les femmes au Québec ».
Les femmes LBQ+ sont confrontés à des attaques brutales et à la discrimination généralisée
Des femmes lesbiennes, bisexuelles et queers (LBQ+) et des personnes non binaires du monde entier subissent des violences aux mains des forces de sécurité, des membres de leur famille et d’autres personnes, ainsi qu’une discrimination généralisée qui les empêche de construire des relations et fonder des foyers et des familles, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.
« Des femmes lesbiennes, bisexuelles et queers sont connues pour les luttes qu’elles mènent pour les droits humains dans le monde entier », a déclaré Erin Kilbride, chercheuse sur les droits LGBT et les droits des femmes à Human Rights Watch et auteure du rapport. « Mais l’ampleur de la violence brutale, de la discrimination validée par la loi, et du harcèlement à caractère sexuel auxquels ces communautés sont confrontées est rarement documentée. »
Un investissement de plus de 5M$ pour soutenir l'égalité entre les femmes et les hommes
La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce un investissement de près de 5,8 M$ destiné à soutenir 24 projets en matière d'égalité entre les femmes et les hommes au Québec.
Cet investissement découle d'un appel de projets s'inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie gouvernementale pour l'égalité entre les femmes et les hommes 2022-2027 (Stratégie égalité).
On ne touche PAS à l’avortement !
Les conservateurs assurent qu’ils ne souhaitent pas rouvrir le débat sur l’avortement. C’est pourtant ce que tente de faire la députée conservatrice d’arrière-ban Cathay Wagantal par la porte d’en arrière. L’élue de la Saskatchewan, qui a appuyé une candidate anti-choix à la dernière course au leadership de son parti, n’en est pas à sa première tentative : elle avait déjà proposé un projet de loi portant sur les avortements sexosélectifs.
Elle revient à la charge avec la mesure législative d’initiative parlementaire C-311 qui vise à faire reconnaître la grossesse d’une victime comme facteur aggravant lors de la détermination de la peine. Or, les juges disposent déjà d’outils législatifs pour punir les crimes graves à l’endroit des femmes.
Journée des femmes dans le multilatéralisme : « L’égalité des droits ne peut pas attendre », plaide la cheffe de l’UNESCO
La cheffe de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a souligné mercredi, à l’occasion de la Journée internationale des femmes dans le multilatéralisme, la nécessité de parvenir à l’égalité des sexes à l’échelle mondiale et de lutter contre les discours de haine, en particulier ceux qui ciblent les femmes et les filles en ligne.
Dans son message pour marquer cette journée, la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, y voit aussi l’occasion de plaider en faveur d’une représentation accrue des femmes aux postes décisionnels clés de la collaboration mondiale.
« Le droit des femmes à choisir n’est pas négociable », affirme Biden
Plusieurs manifestations ont eu lieu dans le pays pour commémorer l’arrêt Roe c. Wade, une jurisprudence démontée en juin dernier par la plus haute juridiction américaine, désormais farouchement conservatrice et qui a mis fin au droit constitutionnel à l’avortement.
À New York, environ 300 personnes ont défilé, avec les mêmes slogans que les femmes dans les années 1970, comme « My body, my choice » (« Mon corps, mon choix »).
Ymoni Shavuo, l’une des organisatrices, âgée de 27 ans, se souvient avoir pleuré lorsque la jurisprudence « Roe c. Wade » est tombée.
« Aujourd’hui nous portons le deuil de ce droit constitutionnel […], mais je ne suis pas découragée, je ne renonce pas, je suis encore davantage mobilisée », dit-elle à l’AFP.
Femmes autochtones disparues et assassinées - Le gouvernement du Canada nomme une représentante spéciale
Aujourd’hui, l’honorable Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones, a annoncé la nomination de Jennifer Moore Rattray à titre de représentante spéciale du ministre qui présentera des conseils et des recommandations, au moyen de la collaboration avec les survivantes, les familles, les partenaires et les organismes, à l’appui de l’appel à la justice 1.7, soit créer un poste d’ombudsman des droits de la personne.
Il a aussi annoncé qu’Innovation 7, un organisme autochtone, a été choisi pour élaborer des recommandations en vue de mettre en œuvre un mécanisme de surveillance qui favorisera la responsabilisation et les progrès dans l’élimination de la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQI+ autochtones. Il s’agit d’une étape concrète pour répondre aux demandes de survivantes et de familles relativement à une surveillance et à une responsabilisation accrues, à l’appel à la justice 1.10 de l’Enquête nationale, ainsi qu’à une des priorités à court terme du Plan d’action national.
COP15 à Montréal: Biodiversité et droits des femmes
Depuis le 7 décembre, des représentants des gouvernements et de la société civile sont réunis à Tio’tia:ke/Mooniyang (Montréal) pour négocier un accord international visant à stopper et à inverser le déclin catastrophique de la biodiversité. Les attentes sont élevées quant à l’émergence d’un cadre ambitieux avec des objectifs et des cibles collectifs mondiaux pour 2030.
La violence à l’égard des femmes étant en hausse dans le monde entier, le Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 doit affirmer fermement l’égalité des sexes en reconnaissant explicitement l’égalité des droits des femmes et des filles et leur accès à la terre et aux ressources naturelles, ainsi que leur participation équitable et significative à la gouvernance de la biodiversité et à l’élaboration des lois.
Victimes de violence, des femmes sans papier implorent Ottawa de régulariser leur statut
Aucune des 15 femmes à statut précaire qui se sont tournées vers la maison d’hébergement L'Inter-Elles à Québec depuis 2019 n’est parvenue à régulariser son statut migratoire.
L’organisme à but non lucratif offre du logement de deuxième étape à des femmes et des enfants victimes de violence familiale. Depuis 2020, l’organisme reçoit un financement pour aider des femmes parfois sans statut, qui sont dans une situation d’immigration précaire.
En attendant qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) se prononce sur leur statut, la majorité de ces femmes n’a aucun accès à des soins de santé et des services de garde ou n’a le droit de travailler au pays. Les enfants d'âge scolaire peuvent toutefois aller à l’école.
Montréal a souligné la mémoire des 14 femmes abattues à l’École Polytechnique en 1989
Une commémoration a été tenue mardi soir sur le belvédère Kondiaronk, sur le mont Royal, afin d’honorer la mémoire des 14 femmes assassinées lors de la tuerie à l’École Polytechnique de Montréal, le 6 décembre 1989.
Ce jour-là, un homme armé avait fait irruption dans les locaux de l’établissement et avait ouvert le feu, assassinant 14 femmes et blessant 13 autres personnes.
La cérémonie, qui rassemblait familles de victimes, dignitaires et membres du public, a débuté avec un mot de la présidente du Comité Mémoire, Catherine Bergeron. La sœur d’une des victimes a souligné l’importance du devoir de mémoire, qu’elle juge «plus pertinent que jamais».
Démystifier des préjugés pour déraciner la violence
Chaque année, du 25 novembre au 6 décembre, le Québec souligne les Journées d’action contre les violences faites aux femmes. Il s’agit d’un moment pour dénoncer collectivement le caractère inacceptable de la violence fondée sur le sexe et redonner aux femmes le pouvoir de s’exprimer. Cette nouvelle édition se déroule sous le thème « Guérir pour transformer, transformer pour guérir : Déracinons la violence ».
Le Centre intégré de santé et de services sociaux, le CISSS du Bas-Saint-Laurent et les membres de la Table de concertation en matière de violence conjugale et d’agression sexuelle de l’Est du territoire unissent leurs voix pour sensibiliser la population au phénomène des violences faites aux femmes.
Éducation populaire féministe
L’éducation populaire et l’éducation féministe ont pour objectif de transformer le monde, changer les conditions d’existence des personnes opprimées, elles sont orientées vers l’action et la lutte contre les oppressions.
L’éducation populaire féministe a la spécificité de prendre en compte le fait que les femmes vivent des oppressions spécifiques.
L’expression « éducation populaire », telle qu’on la comprend dans ce texte, concerne les adultes et laisse de côté les activités d’éducation populaire réalisées auprès des très jeunes. On verra alors comment, dans une société où l’accès et la persévérance dans la scolarité de base ont été moins favorisées pour les femmes, l’éducation populaire a contribué à construire l’émancipation et le militantisme féministe.
Au Québec, des femmes autochtones stérilisées de force
Stérilisations imposées, violences obstétricales et avortements non consentis jusqu’en 2019… Québec « se joint au cortège des autres provinces » où ces pratiques ont été imposées aux femmes des Premières Nations et Inuit, avec un « constat clair » : la présence de racisme systémique.
Au Québec, plus de 55 personnes issues des Premières Nations et Inuit ont vécu une expérience de stérilisation imposée et/ou de violence obstétricale entre 1980 et 2019.
Trente-cinq témoignages ont été recueillis, mais environ 20 témoignages supplémentaires auraient pu être ajoutés. Sauf que soit l’équipe de recherche n’a pas pu se déplacer dans les communautés autochtones pour rencontrer les femmes en question, soit ces dernières se sont désistées.
Moins de la moitié de la population au Canada comprend de que signifie le consentement sexuel
Alors qu’une étude de la Fondation canadienne des femmes révèle une amélioration dans la compréhension du consentement depuis 2015, il existe toujours des lacunes importantes.
Une nouvelle étude de la Fondation canadienne des femmes révèle que 55 % de la population au Canada ne comprend pas pleinement la notion de consentement dans les activités sexuelles.
Selon le droit canadien, le consentement devrait être à la fois positif (p. ex. donner son accord, initier les contacts, participer avec enthousiasme) et continu (c.-à-d. être maintenu tout au long de l’acte sexuel). Seul·e·s 45 % des répondant·e·s au sondage ont dit que ces deux indicateurs étaient nécessaires chez leur partenaire pour s’assurer que l’activité sexuelle était consensuelle.
Les groupes de femmes de la région se mobilisent contre la violence conjugale
La Coalition des groupes de femmes de la Haute-Yamaska et de Brome-Missisquoi mènera une campagne de sensibilisation sur la violence conjugale dans les médias sociaux et dans certains établissements scolaires de la région du 25 novembre au 6 décembre.
« Pas moins de 13 féminicides ont eu lieu au Québec, à ce jour, en 2022. Ces morts tragiques nous rappellent l’importance de la campagne des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes. Pour cette raison, la Coalition invite la population à porter le ruban blanc, symbole de cette campagne. Le port du ruban blanc est un engagement personnel à ne pas passer sous silence les actes de violences envers les femmes. L’objectif est de demander des engagements concrets de la part des gouvernements provinciaux et fédéraux pour éliminer cette triste situation qui perdure malgré les avancées notables des droits des femmes au Québec », indique Nashiely Barrios, intervenante à la maison d’hébergement Horizon pour Elle.
Ressouder le lien mère-enfant
Fondé à New York, le projet Danse contre la violence s’implante dès 2010 à Montréal grâce à l’initiative d’Amélie Dionne-Charest, fille de l’ex-premier ministre du Québec Jean Charest. Intéressée par ce type d’approche au Québec, elle développe un partenariat avec la danseuse, chorégraphe et directrice artistique Kathy Casey et d’autres acteurs du milieu communautaire.
[…]
L’équipe de Danse contre la violence compte non seulement sur la reprise complète des activités en présentiel chez les anciens partenaires qui sont essentiellement des maisons d’hébergement, des centres communautaires, mais aussi des centres de femmes comme le centre des femmes de Montréal-Est–Pointe-aux-Trembles. L’organisme veut aussi développer de nouvelles collaborations. Montréal Danse a aujourd’hui sept partenaires réguliers, des maisons d’hébergement, mais aussi des centres communautaires et des groupes scolaires.
Laval se mobilise pour soutenir l’égalité hommes/femmes
Dans le cadre de l’Entente sectorielle de développement en matière d’égalité entre les femmes et les hommes dans la région de Laval 2022-2024, la Ville annonce un soutien financier de 294 000$ envers trois projets.
« Réduire les inégalités persistantes et préoccupantes entre les femmes et les hommes est l’une des priorités de notre ville, assure Sandra El-Helou, conseillère municipale de Souvenir-Labelle et responsable des dossiers de la Condition féminine, Jeunes et Aînés,