En décembre 1999, l’ONU a proclamé le 25 novembre comme étant la journée internationale pour l’élimination de la violence faites aux femmes. Cela fait maintenant plus de 20 ans qu’à chaque année, les gens se regroupent et parlent de ce problème qui est encore beaucoup trop présent aujourd’hui.
Selon des chiffres recueillis par Statistiques Canada, il y aurait eu une hausse de 60% du nombre d’appels de victime de violence conjugale pendant la pandémie dans la période de mars à septembre 2020.
60%, c’est énorme! C’est plus de 50 000 appels!
Parce que les violences sont l’affaire de toutes et tous, il faut en parler, les nommer, les dénoncer et ne pas hésiter à demander de l’aide. C’est pourquoi, dans le cadre des 12 jours d’action contre les violences faites sur les femmes qui auront lieu du 25 novembre au 6 décembre, la campagne se nomme : #DéconfinonsLaConversationFéministe. Toutes ces histoires qui sont difficiles à entendre ou à dire à voix haute ont le pouvoir de transformer la société. Pour mettre fin aux violences, il faut en parler et c'est ce que la campagne souhaite mettre de l'avant.
Il faut aussi souligner que les femmes, qu'elles soient autochtones, travailleuses de la santé, racisées, immigrantes, membres des communautés LGBTQ+, en situation de handicap, confinées, incarcérées, sans statut, travailleuses du sexe ou en situation d'itinérance, n’ont pas à subir des violences à cause de leur genre.
Au cours de cet évènement, le comité de 12 jours d’action a voulu mettre en lumière l’invisibilisation et la normalisation des violences vécues par les femmes qui existe depuis déjà trop longtemps.
Pour participer, nous aussi, aux 12 jours d’action, nous avons décidé d’écrire 3 courtes histoires. Des histoires où la violence s’est immiscée dans des relations qui ont commencées normalement, mais qui ont fini en cauchemar.
Vous en apprendrez davantage sur les types de violences tels que la violence sociale, la violence verbale et la violence psychologique qui ne doivent pas être négligés. On se rappelle que mêmes si les blessures ne sont pas physiques, elles peuvent faire tout aussi mal ou même plus.
Lire l’histoire 1 : Souper de filles
Lire l’histoire 2 : Les contraires s’attirent
Lire l’histoire 3 : Amour au féminin
Comments