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Le bonheur | C'est quoi?

Ah le bonheur... Ce n'est pas rare qu'on entend dire : "Moi tout ce que je veux dans la vie, c'est être heureux!", "La seule chose que je cherche, c'est le bonheur", etc. Mais c’est difficile de définir le bonheur. On a tendance à le définir par ce qu’il n’est pas, par ce qui le compose, l’améliore ou lui nuit, mais c’est difficile de s’arrêter à une définition qui explique bien ce sentiment tant recherché partout dans le monde.


Alors le bonheur, c'est quoi?

On pourrait dire que le bonheur est un sentiment de satisfaction générale en lien avec sa vie, avec sa situation globale du moment et avec la direction dans laquelle on est en train d'avancer.


Certaines définitions du bonheur indique que c'est davantage un état durable de plénitude et de satisfaction, un état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. Comme si le bonheur était l’aboutissement d’une construction, et non les petites joies passagères.


En revanche, comment cela pourrait être réaliste de penser que le bonheur est à la foi un état durable de plénitude, de satisfaction et de sérénité, et en même temps, un état inhabité par la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble? Si c’était le cas, ça serait impossible d’être heureux. Dans la vie, il faut avoir des bas pour avoir des hauts et il faut que le bonheur soit fragile pour qu'il soit aussi précieux.


C'est pourquoi je ne crois pas que le bonheur peut être qualifié comme un état absolu. Il doit être qualifié davantage comme un état global, relatif et en mouvement constant. C'est pourquoi nous sommes rarement dans un parfait état de bonheur, comme nous sommes rarement dans un état de total malheur.


Donc, le bonheur n’est pas l’absence de souffrance. Même que c'est triste de croire que vivre dans un monde sans imperfection, sans douleur et sans souffrance, est la solution, car c'est impossible.


De plus, ce n'est pas bon de penser que le bonheur apparaitra, comme par magie, après un moment d’inconfort ou une épreuve de vie. Il faut se relever et faire des actions pour finir par retrouver le bonheur.


Y'a-t-il un secret au bonheur?

Malheureusement, il n'y a pas de recette magique, car le bonheur est propre à chacun. Mais un trucs qu'on peut essayer de mettre en œuvre à tous les jours est de vivre le moment présent et en pleine conscience. Il faut prendre le temps de voir le bonheur dans les petites choses.



Est-ce que nous sommes responsable de notre bonheur?

Les deux facteurs qui influencent le plus le bonheur sont :

  1. La capacité à vivre, souligner et exprimer les plaisirs, les joies et toute la gamme des émotions et sentiments agréable que l’on vit, qu’ils soient subtils ou intenses.

  2. La capacité à savoir faire face et faire avec l’adversité et les difficultés de la vie pour satisfaire nos besoins non comblés, nos manques, mettre nos limites, etc.

C’est notre capacité à avoir une hygiène de vie saine face aux joies, aux plaisirs et à tout ce qui est bon dans notre vie jumelée à notre capacité à faire face aux épreuves et aux difficultés qui nous rends réellement heureux.


Alors oui, nous sommes entièrement responsable de notre bonheur.


Bien sûr que plusieurs facteurs extérieurs ont un impact sur notre bonheur, mais malgré leur impact réel, ce n’est pas les facteurs extérieurs qui favorisent ou nuisent le plus au bonheur, c’est notre capacité à faire avec les situations de la vie qu’elle soit agréable ou non.


“Être heureux, c’est apprendre à choisir. Non seulement les plaisirs appropriés, mais aussi sa voie, son métier, sa manière de vivre et d’aimer. Choisir ses loisirs, ses amis, les valeurs sur lesquelles fonder sa vie. Bien vivre, c’est apprendre à ne pas répondre à toutes les sollicitations, à hiérarchiser ses priorités. L’exercice de la raison permet une mise en cohérence de notre vie en fonction des valeurs ou des buts que nous poursuivons. Nous choisissons de satisfaire tel plaisir ou de renoncer à tel autre parce que nous donnons un sens à notre vie – et ce, aux deux acceptions du terme : nous lui donnons à la fois une direction et une signification.” – Sénèque





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